C’est reparti ? Il est probable, en effet, que les marchés financiers repartent à la hausse. Même si la rationalité a depuis longtemps quitté les rivages du Nasdaq, tout y concourt.Aux États-Unis, l’ajustement des stocks est en bonne voie, l’inflation ne menace aucun pays industriel et l’assouplissement monétaire est général. Quant aux fameux endettement des ménages américains, il ne serait que la contrepartie des investissements étrangers dans le secteur des technologies de l’information. Ouf ? Pas tout à fait, les effets de “stop and go” sur les marchés financiers ?” et inversement ?” sont dévastateurs.D’abord, pour les petits actionnaires déboussolés par les prédictions contradictoires des analystes financiers. Lorsque les indices indiqueront la hausse, ils pourraient bien cette fois en rester aux Sicav (s’ils leur restent encore quelques économies). Ce sont pourtant ces mêmes ” petits actionnaires ” qui ont fait la courte échelle à pas mal de start-up.Autres victimes de ce stop and go : les patrons eux-mêmes. Du moins ceux qui sont littéralement collés aux marchés. Une entreprise, surtout dans le secteur des technologies de l’information, doit bien sûr faire preuve de réactivité, mais elle a aussi besoin d’une certaine visibilité et de stabilité.Ouvrir une filiale à l’étranger peut prendre un an. Il faut plusieurs mois pour engager ?” ou hélas ! licencier ?” un ingénieur. Prévoir une campagne de pub nécessite plusieurs semaines. En France, ce rythme est dicté par une législation sociale et des habitudes commerciales. Et les cadres dirigeants n’ont pas fini d’en baver sils doivent tenir compte, sous la pression des actionnaires, de la volatilité de la Bourse.
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