Boo a t-il ouvert le bal des faillites chez les start-up européennes ? En effet, mardi 30 mai, Stoody s’est déclarée à son tour en cessation de paiement. Fondée en octobre dernier par Laurent Manoury et Sébastien Sanz, Stoody affichait l’objectif de construire un site portail destiné au monde étudiant.Si 6 millions de francs avaient été levés au démarrage de l’entreprise auprès de plusieurs business-angels, le second tour de table de 30 millions attendu en avril, n’a jamais eu lieu ! ” La chute des valeurs Internet a bloqué toutes les discussions en cours “, explique un spécialiste du dossier.Reste que dans l’intervalle, la start-up a fortement investi en développement, en communication et en recutement de personnel. “La moitié des cinquante-sept salariés ont un niveau Bac+5, c’est lourd en termes financiers “, explique t-on en interne. En plus du site français, une version en quatre langues était théoriquement en cours de préparation ainsi que la création de filiales au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et en ItalieLes deux dirigeants de la société, que 01net. n’a pas pu joindre, seraient actuellement en discussion avec des groupes étrangers positionnés sur le créneau estudiantin. Du coté des salariés, aucune inquiétude particulière toutefois sur leur avenir personnel. “Si jamais il n’y a pas de reprise, nous ne devrions pas avoir de difficulté à retrouver un poste dans une autre start-up “, explique l’un deux.
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