Stockage relationnel et natif XML, le débat tourne court
Les bases de données relationnelles et natives XML ont aujourd’hui les moyens de coexister. Certains font le choix de connecteurs, d’autres tentent le tout XML, à l’image de ce que propose Ixiasoft, fraîchement débarqué en France.
L’arrivée des services web préfigure le renouveau des bases de données relationnelles et des serveurs d’application. Tous les éditeurs cherchent ainsi à se positionner sur les applications XML natives. “Est-il préférable de garer sa voiture le soir, ou de la démonter, de ranger les pièces puis de la remonter le lendemain matin ? “, entonne Philippe Vauclaire, vice-président du développement d’affaires d’Ixiasoft, pour justifier le choix d’une base de données native XML par rapport aux architectures relationnelles de type Oracle, DB2 d’IBM, Sybase, voire SQL de Microsoft.L’éditeur québécois, dont la filiale française vient d’ouvrir, nuance cependant ses propos, expliquant que le débat entre le stockage relationnel ou natif XML apparaît sur le terrain moins radical. “La cohabitation résulte plus d’un compromis entre les deux technologies, du fait notamment de l’importance de l’existant SGBDR au sein de nombreuses entreprises.” Certaines se parent ainsi de connecteurs XML fournis par les éditeurs de bases relationnelles.D’autres font le choix des bases natives XML proposées par Software AG avec Tamino 3.1, Ixiasoft avec Textml Server ou encore Oracle qui, présent sur les deux tableaux, vient de lancer Oracle 9i Release 2, sa base native XML, également dénommée XDB. IBM développe pour sa part ses travaux sur son langage Xquery.Censées simplifier la vie des développeurs, ces formules évitent de répartir les documents XML sur de multiples bases de données relationnelles. “Offrant un accès plus rapide aux informations, ces solutions raccourcissent leurs temps de traitement et de mise à jour. Elles sont moins consommatrices d’espace de stockage “, explique Philippe Vauclaire d’Ixiasoft.“Mais, si la visualisation des données XML en environnement relationnel peut sembler plus lente qu’avec un SGBDR, la puissance actuelle des processeurs pallie la différence “, souligne cependant Friedrich Brimmer, CIO des Chemins de fer autrichiens.