Steve Jobs est mort, mais on ne sait pas quand ni de quoi. C’est normal : la dépêche de 17 pages de l’agence Bloomberg annonçant le décès ce 27 août n’aurait jamais dû être publiée ! Les journalistes, qui, comme cela
se pratique couramment dans la presse, ont déjà préparé la nécrologie du patron-fondateur d’Apple, l’ont diffusée par erreur mercredi à 16 h 27 (heure de New York) alors qu’ils travaillaient dessus pour la mettre à jour. Il est
pourtant écrit en gros en en-tête de la dépêche ‘ NE PAS DIFFUSER ‘.Outre le texte en lui-même, encore vierge de certaines informations factuelles (date et cause du décès, et pour cause !), les lecteurs de cette dépêche peuvent savoir comment travaillent les journalistes de Bloomberg. Le texte est
précédé d’une liste de personnalités à appeler pour les faire témoigner : le cofondateur d’Apple, Steve Wozniak (apparemment, son témoignage serait déjà rédigé) ; Jon Rubinstein, l’ancien responsable de la division iPod ; le PDG
d’Oracle, Larry Ellison ; le cofondateur de Sun Microsystems, Scott McNeally (lui-aussi déjà rédigé) ; Al Gore ou encore Bill Gates.Bloomberg s’est fendu d’un communiqué reconnaissant l’erreur et expliquant pourquoi la dépêche n’était plus disponible sur son fil.
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