” Nous avons décidé de fermer nos implantations physiques en province, explique Christophe Lechère, directeur du marketing et du développement de Stepstone France. L’ensemble de nos commerciaux seront désormais directement rattachés à nos bureaux parisiens “.Contrairement à d’autres sites d’emplois en ligne, Stepstone avait en effet choisi de s’implanter massivement en province. “Le coût d’acquisition d’un client n’est pas le même selon que l’on se trouve à Montauban où à La Défense, poursuit Christophe Lechère, et Internet ne s’est pas développé aussi vite que nous l’espérions. Dans ce contexte nous n’avions qu’une alternative : continuer de survendre nos activités à nos actionnaires, ou choisir une approche plus réaliste.”Stepstone France qui prévoit toujours d’atteindre son point d’équilibre début 2002, opte aujourd’hui pour le second choix.En tant qu’acteur international de l’emploi en ligne (la marque est présente dans 18 autres pays), Stepstone éprouve des difficultés à s’affirmer sur un marché français, où les spécificités culturelles demeurent très fortes.” Nous ne pouvons que constater l’importance de la presse régionale traditionnelle en matière de petites annonces. Et sur Internet, la primauté va parfois aux sites institutionnels comme ceux de l’Apec ou de l’ANPE. D’autres sites, aux modèles économiques en apparence plus “défensifs”, sont également extrêmement puissants de par leur partenariat historique avec la presse papier [Cadresonline, et Cadremploi, NDLR] “ continue Christophe Lechère.Quoiqu’il advienne, Stepstone ne pourra pas faire l’impasse sur la France, et l’Hexagone reste un des axes forts de sa stratégie européenne. Le groupe, qui se refuse à communiquer sur ses résultats marché par marché, a réalisé l’an dernier, un chiffre d’affaires global de 52,2 millions d’euros.
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