Est-ce vraiment une vraiment une surprise ? Selon cette nouvelle enquête commandée par le site de recrutement en ligne Stepstone à l’institut Taylor Nelson Sofres, les artisans la Net-économie française sont plutôt jeunes (30 ans en moyenne), plutôt masculins (dans 61 % des cas) et diplômés de l’enseignement supérieur (le plus souvent à bac +4 ou bac +5). Ils occupent des postes de profil cadre ou assimilé (pour 50 % d’entre eux).Ce secteur de la nouvelle économie, qu’il s’agisse des pure player ou de sociétés click and mortar, est donc beaucoup plus fortement créateur d’emplois que l’économie dite traditionelle.Les 128 sites qui ont répondu, entre le 29 mai et le 12 juillet 2000, aux enquêteurs de la Sofres auraient ainsi créés quelque 2 078 nouveaux postes durant les six derniers mois. Un chiffre impressionnant et prometteur qui traduit une croissance de 50 % des postes pour les sociétés concernées, et ce pour le seul dernier semestre.Malgré tout, quelques curiosités jalonnent çà et là les conclusions de cette première édition du baromètre de l’emploi dans la Net-économie. Ainsi le taux de réponse avoisine les 50 %. Un résultat correct selon l’un des directeurs de l’étude à la Sofres. Cependant, les sites qui manquent à l’appel comptent souvent parmi les plus importants, à l’exemple de portails généralistes comme Wanadoo, AOL ou Free. Autant d’absences qui portent à relativiser les conclusions du baromètre.
La seconde édition de cette enquête promet d’être plus affinée
Aussi, le lecteur avisé pourra être ” surpris ” de constater que Stepstone, le commanditaire de l’étude, arrive en tête des sites ayant le plus embauché ces six derniers mois, toutes catégories confondues (portails, FAI, thématique, e-commerce, média et entreprise), avec 158 nouveaux postes.Une situation incongrue qui peut s’expliquer par l’absence de poids lourds du Net, mais aussi, comme le précise Eric Chauvet de la Sofres, par le fait que ” Stepstone est arrivé en France au premier semestre 2000, et que partant de rien, la société a tablé pour son implantation sur la mise en place d’un réseau commercial particulièrement important “.Enfin, et c’est peut-être un des points les plus révélateurs, on ne trouve rien sur le ” turnover ” pratiqué dans les start-up. Mais si la seconde édition de cette enquête promet d’ores et déjà d’être plus affinée, le ” turnover ” risque bel et bien de manquer encore à l’appel. ” Nous ne pouvons pas poser des questions dont nous ne pourrions que mettre en doute la sincérité des réponses “, reconnaît Eric Chauvet. Signe que transparence et nouvelle économie ne font pas pour lheure si bon ménage.
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