Le départ de Stéphane Richard d’Orange a été acté ce jeudi lors de l’Assemblée Générale du groupe. Auparavant PDG, il avait déjà dû céder une grosse partie de son périmètre à Christel Heydemann, entrée en fonction au nouveau poste de Directrice générale le 4 avril. Il n’était plus depuis cette date « que » président du conseil d’administration et vient d’être remplacé par Jacques Aschenbroich, l’ancien patron de Valeo.
Une condamnation en justice
Rappelons qu’il a été contraint de partir à cause des suites judiciaires de l’affaire Tapie. Il a été condamné à un an de prison avec sursis au mois de novembre dernier pour complicité de détournement de fonds publics. Il est accusé d’avoir favorisé l’homme d’affaires depuis décédé à l’occasion de l’arbitrage du Crédit lyonnais lorsqu’il était directeur de cabinet de la ministre de l’Economie, Christine Lagarde.
Stéphane Richard a refusé au dernier moment l’indemnité exceptionnelle de 475 000 euros que proposait le conseil d’administration mais qui devait être approuvée lors de l’Assemblée Générale. Il a ainsi évité une bronca avec les actionnaires avant de partir.
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Malgré la gravité des faits qui lui sont reprochés, l’image de Stéphane Richard ne semble pas particulièrement écornée. Il quitte Orange sur un note positive, ayant accompagné avec patience le processus de son remplacement.
Il peut aussi se targuer d’un bilan plutôt satisfaisant à la tête d’Orange et d’une popularité toujours forte auprès des salariés. La Lettre A a signalé qu’il allait rejoindre la banque d’investissement américaine Perella Weinberg.
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