Lors de notre étude l’an dernier, avant la crise des dotcoms, la plupart des Français n’avaient aucune difficulté à trouver un travail. Aucun n’envisageait donc de rentrer avant d’avoir fait fortune. Aujourd’hui, ils sont plus nombreux à éprouver des difficultés et à envisager leur retour. Nous disposons de plusieurs exemples de Français depuis longtemps aux Etats-Unis et qui, après avoir été remerciés, sont revenus. L’Inria ou le CNRS ont récemment ouvert de nombreux postes dans les technologies de l’information. Avoir travaillé aux Etats-Unis est un plus pour un ingénieur. Quelques-uns ont réussi dans la Silicon Valley, comme Philippe Pouletty, fondateur de Sangstat, une entreprise de biotechnologies. Ils sont rentrés pour créer de nouvelles activités. Ces retours sont plutôt positifs pour l’industrie française, pour peu qu’elle sache les accueillir.
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