” XML n’est clairement pas un langage de requête “, affirme Jérôme Siméon, chercheur au Bell Labs et membre du groupe de travail sur le langage XQuery (XML Query). Le W3C (World Wide Web Consortium) travaille sur les spécifications de ce dernier, de façon à faire des requêtes sur tout type de données, qu’elles soient stockées directement en XML ou encapsulées par un middleware.Pour cela, le W3C est parti en plus de XSL, ?” et plus précisément de XPath, utilisé pour la manipulation de chaînes de caractères ?” qui spécifie le mode de formatage des données XML.Pour le groupe de travail, XQuery doit être aux documents XML ce que SQL (Structured Query Language) est aux bases de données. Mais les membres du consortium doivent faire face au concurrent NQL, une jeune pousse américaine. Cette dernière fait également de SQL son modèle, sans en garder la syntaxe. Son langage de script éponyme est destiné à la création d’agents.Ceux-ci seraient capables de reconnaître des contenus définis (image, son, écriture) par les webmestres ou les gestionnaires de contenu. En outre, des robots permettent d’adapter ledit contenu aux différents terminaux de consultation (PC, PDA…). NQL peut interagir avec de nombreux protocoles en cours sur le Web (HTTP, FTP, MAPI, POP3…). Sans compter ceux utilisés en entreprise pour l’accès aux bases de données (ODBC, JDBC…) ou aux annuaires (LDAP).NQL se place en outre sur le terrain des services Web. Outre sa présence au premier salon qui leurs était consacré, NQL serait dores et déjà compatible avec SOAP (Simple Object Access Protocol) de Microsoft.
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