Laissant le soin à son logiciel Enterprise Application Server de répondre aux besoins lourds des entreprises, Sybase s’est attaché à faire de SQL Anywhere une solution SGBD simple et performante. La dernière version 7. 0 s’ouvre désormais aux équipements mobiles auxquels elle offre des possibilités de synchronisation et de réplication avec une base de référence. L’application prend en compte le langage Java, dispose d’un connecteur JDBC pour l’accès aux bases de données distantes. Par ailleurs, les procédures stockées ainsi que les types de données Java sont gérés au niveau du serveur. Un nouveau pilote OLE DB natif avec Windows prend désormais en charge le MDTC (Microsoft Distributed Transaction Coordinator).
La nouvelle interface d’administration, Sybase Central 4. 0, a été réécrite en Java et communique avec le moteur grâce au langage de Sun. Son utilisation implique, lors de l’installation, de cocher l’option Java. Malheureusement, l’occupation mémoire de cette console atteint, dans ce cas de figure, plus de 20 Mo. À ce stade, les 64 Mo de mémoire vive de notre machine avec Windows 2000 ont rapidement montré leurs limites.
Une version qui permet de réduire l’empreinte mémoire
Heureusement, l’utilisation de Java n’affecte pas la taille du moteur du SGBD lui-même. Nous avons vérifié que l’empreinte mémoire du serveur SQL occupe moins de 4 Mo en cours de fonctionnement. Afin de permettre l’utilisation de SQL Anywhere sur des PC de poche et autres assistants personnels, deux méthodes permettent de réduire la taille de l’empreinte mémoire. La première consiste à réaliser une application mono-utilisateur intégrant directement le moteur de la base de données, grâce à une bibliothèque et à un jeu d’API en C. La seconde utilise la technique UltraLite de l’éditeur. Elle consiste à recompiler le moteur SQL en ne gardant que les parties effectivement utilisées par l’application. L’occupation mémoire peut alors être réduite à moins de 50 Ko.
Nous avons créé une base de tests à partir de Sybase Central accessible par un programme client écrit en C et connecté en local par ODBC. Deux secondes ont suffi pour procéder à une sélection simple (d’une session incluant le temps de chargement du serveur, la connexion et la déconnexion à la base) sur notre machine, équipée d’un Pentium II 400. Lorsque la base est déjà ouverte, le temps nécessaire est même inférieur au dixième de seconde.
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