L’américain était soupçonné depuis le début de l’année dernière de vouloir quitter le bateau, qui fuyait de toutes parts.
Les affaires s’étaient compliquées avec la brouille entre les deux actionnaires européens, après la tentative d’OPA de Deutsche Telekom sur Telecom Italia.
Au point que le PDG de France Télécom, Michel Bon, avait annoncé, lors du salon Telecom 99, sa volonté de diriger seul la filiale commune en cas de défection de Sprint.
Outre l’aspect pécunier, Sprint obtient, en échange de sa participation, le vote favorable des deux frères ennemis pour la fusion avec MCI. Enfin, les sociétés du Vieux Continent ne siègeront plus au conseil d’administration de l’américain.
La vente des actions de Sprint, qui devrait être réalisée dans quelques mois, ne règle donc en rien lavenir de Global One.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.