“Lorsque j’ai rejoint l’équipe de Sports.com, juste avant les Jeux de Sidney, en août 2000, ma principale mission fut, outre mes responsabilités éditoriales, de mettre rapidement en place un système d’organisation du temps de travail des journalistes”, se souvient Laurent Verat, qui venait d’être nommé secrétaire général de la rédaction du site d’information sportive. Congés payés, jours de récupération, horaires décalés, personnel d’astreinte pour suivre le fil de l’actualité : les contraintes spécifiques à l’univers de l’information se multipliaient… et avec elles les erreurs faites lors de la réalisation manuelle des plannings hebdomadaires des journalistes.“J’ai cherché auprès des éditeurs l’outil capable de m’assister dans ce difficile exercice d’équilibre. La charge de travail ?” concept sur lequel reposent les principaux outils de planification ?” est une notion extrêmement imprécise dans le milieu journalistique”, explique Laurent Verat.
” Un cadre de calcul correct “
Finalement, après concertation avec Catherine Aiello, directrice administrative et financière, le logiciel de création automatique d’emplois du temps Planexa a été retenu pour planifier le travail de l’ensemble du personnel.“J’utilise un pourcentage réduit des paramètres de l’outil, avoue Laurent Verat, mais suffisant pour que ce dernier, mis en service au début de 2001, me soit devenu complètement indispensable. Après avoir paramétré les domaines d’expertise de chacun et ses disponibilités, les cadres légaux, les règles internes à la société et, enfin, inscrit l’agenda des événements sportifs, je passe le tout à la moulinette. C’est le moment où les journalistes ?” selon leur expression ?” se font ” planexer “. Le logiciel donne un cadre de calcul correct et apporte une aide précieuse en termes d’avertissement en matière législative. Mais il n’offre pas une réponse absolue. Je passe encore beaucoup de temps à affiner au stylo rouge les emplois du temps collectifs et individuels édités chaque semaine.”Les fonctions d’exportation de données vers le système de gestion de paie externalisée sont exclues. Mais Catherine Aiello envisage d’utiliser les informations statistiques et historiques de Planexa afin de rationaliser l’éventuel passage aux trente-cinq heures.
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