Depuis que la France est devenue championne du monde, le football s’est plus que jamais hissé au rang de sport national. Si de nombreux fans vivent leur passion dans les tribunes des stades ou devant la télé, certains préfèrent chausser des crampons virtuels et disputer leurs propres matchs sur l’écran de leur micro.Certes, l’offre actuelle est beaucoup moins étendue qu’il y a quelques années (adieu Actua Soccer, Absolute Football, International Football et autres Canal+ Football), mais la qualité s’est nettement améliorée au fil du temps. Au point que les critères de jugement sont devenus plus sévères.La seule facilité de prise en main (contrôle des joueurs, intelligence artificielle des athlètes dirigés par l’ordinateur) ne suffit plus à faire oublier les éventuels défauts de réalisation. Un jeu de football, aujourd’hui, se doit d’être irréprochable.Les possibilités tactiques et de développement du jeu doivent être le plus réaliste possible, les trajectoires du ballon crédibles, le graphisme suffisamment fin pour que l’amateur reconnaisse les joueurs célèbres, l’ambiance des stades parfaitement retranscrite, etc.L’équation est devenue un tel casse-tête pour les développeurs que l’on comprend que certains aient baissé les bras ! D’autant que les licences, qui permettent d’utiliser les noms et images des joueurs et équipes stars du foot, sont devenues aussi incontournables que coûteuses.Mais si, à l’heure actuelle, seuls Electronic Arts, avec son indéboulonnable Fifa, et Take 2 Interactive, avec UEFA Champions League, continuent de tirer leur épingle du jeu, la situation n’est pas désespérée.Cryo Interactive, par exemple, peaufine un Zidane Football Generation très attendu, tandis qu’un autre titre qui porte le nom de David Beckam est en cours de finalisation chez les Anglais de Rage Software. Même l’ancêtre Kick Off est annoncé dans une nouvelle version, estampillée 2002. Ainsi, comme sur les véritables terrains de foot, la relève est assurée sur les écrans des micros.
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