Sony est toujours à la recherche de nouvelles manières d’afficher nos rêves les plus fous sur ses écrans. Et il franchit un nouveau cap avec ce moniteur vraiment pas comme les autres.
Pesant un peu plus de 4,5 kg, le Spatial Reality Display (ELF-SR1) est pourvu d’une dalle de 15,6 pouces qui affiche une image en 4K. Elle est surtout surmontée d’une caméra et intègre un ensemble d’algorithmes qui s’exécutent sur le processeur d’imagerie interne. Ainsi, le spectateur peut visualiser les objets ou images projetés en 3D, sans avoir à utiliser de dispositif oculaire spécifique.
L’ensemble de la mécanique matérielle et logicielle peut même donner l’impression au spectateur que les objets « sortent » de l’écran. Cela permet d’encore mieux les visualiser dans leur ensemble, sous toutes les coutures.
https://www.youtube.com/watch?v=KrLMnQM0_Ps
Tout est dans la tête… et dans le regard
Le fonctionnement est assez simple : la perspective de l’image change en fonction de vos mouvements oculaires et de tête. C’est la puissante webcam embarquée qui se charge de suivre le moindre de vos mouvements. Elle ne peut toutefois suivre qu’un sujet à la fois. Impossible, par exemple, d’avoir les mêmes effets de perspectives ou holographiques si vous êtes à deux devant l’écran.
La vitre qui protège la dalle, elle, est construite de telle manière qu’elle peut diffuser un faisceau selon deux angles différents, adaptés à l’écartement de vos yeux, afin de flouer votre cerveau et créer ainsi l’impression 3D ou holographique.
Pour matérialiser les objets ou scènes à l’écran et profiter de ses incroyables technologies, l’utilisation du SDK Sony et de moteurs de rendu 3D est incontournable. Cela tombe bien, le Spatial Reality Display est compatible avec deux des plus courants : Unity et Unreal Engine.
Cet écran externe, taillé pour les créateurs et concepteurs 3D – vous l’aurez compris- a besoin d’être raccordé à un bon PC, muni d’une carte graphique récente (prise HDMI). Sony recommande un processeur Intel Core i7-9700K et une GeForce RTX 2070 SUPER au minimum pour que tout tourne parfaitement.
La luminosité de la dalle est donnée pour 500 cd/m2, le taux de contraste atteint 1400:1 et, enfin, le panneau couvre le spectre colorimétrique AdobeRGB à 100% (température à 6500K).
Une petite démo avant de débourser 5000 dollars ?
Pour acquérir le Spatial Reality Display, il faudra débourser la modique somme de 5000 dollars. Pour le moment, l’écran semble se cantonner qu’au marché américain.
Si vous êtes curieux de le voir en action, Sony organise une démonstration en ligne le 22 octobre prochain, à 21 heures heure française et à laquelle vous pouvez vous inscrire ici.
Sachez enfin que nos confrères du site américain The Verge ont pu le tester et ont pris des captures ou même filmé quelques rendus holographiques/3D obtenus à partir de l’écran. Assez bluffant.
Sources : Sony et The Verge
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