Baptisé Responsible Electronic Communications Alliance (RECA), ce groupe de sociétés inclut notamment DoubleClick, 24/7 Media, Bigfoot Interactive ou encore ClickAction. Leur charte de bonne conduite s’adresse aux entreprises publicitaires utilisant le courrier électronique. En tout et pour tout, quatre directives ont été établies par l’alliance :- interdiction d’envoyer des messages publicitaires aux consommateurs sans leur consentement ;- permettre aux consommateurs de se désabonner de la liste de diffusion des publicitaires ;- envoyer aux consommateurs des courriers électroniques au contenu “pertinent” ;- expliquer aux internautes à quoi vont servir les informations personnelles qu’ils fournissent aux sociétés.Toujours dans cet esprit de clarté et de transparence, les consommateurs auront le droit d’accéder aux informations les concernant recueillies par les sociétés.Ils pourront ainsi modifier des informations qu’ils estiment erronées. En cas de non respect de ces contraintes, l’entreprise fautive reçoit un avertissement.Autant de règles qui ne sont pas sans rappeler la loi française Informatique et libertés.Si une entreprise persiste dans ses erreurs, le RECA se réserve le droit de l’exclure de l’alliance. Dans ce cas, la société exclue perd le droit d’afficher sur son site le sceau de la RECA, identifiant ses membres.Les propositions de la RECA s’inspirent de lignes directrices publiées par la Federal Trade Commission (FTC), qui a demandé aux entreprises Internet d’autoréguler leurs pratiques commerciales. Leur efficacité dépendra directement du nombre de sociétés adhérant à la RECA.L’enjeu est de taille, car les sociétés de marketing ont tendance à personnaliser de plus en plus les informations qu’elles envoient aux consommateurs. La protection de la vie privée des internautes et le contrôle des données personnelles deviennent de ce fait de plus en plus importants.
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