Pouvoir lancer trente mille satellites supplémentaires, c’est ce qu’a demandé SpaceX à l’International Telecommunication Union, l’autorité compétente en la matière. L’entreprise spatiale d’Elon Musk qui avait déjà reçu l’autorisation, en novembre 2018 dernier, de lancer 12 000 satellites dédiés à couvrir la terre d’une connexion internet. Le projet « Starlink pourrait ainsi compter jusqu’à 42 000 satellites.
Un conditionnel de rigueur : SpaceX n’a pas obligation de lancer tous ces satellites – il existe cependant des règles de lancement minimum – mais voit large pour son réseau, dont le but est d’apporter une connexion internet gigabit basse latence à toutes les populations de la planète.
SpaceX a déjà lancé les 60 premiers satellites dans une orbite basse oscillant entre 1150 et 1325 kilomètres. La demande pour les 30 000 nouvelles unités porte sur une orbite encore plus basse : entre 328 et 580 kilomètres.
Si la première autorisation de lancement des 12 000 satellites avait déjà soulevé des critiques notamment à cause de l’impact que cela pourrait avoir sur la quantité de débris spatiaux, il y a fort à parier que la sonnette d’alarme soit à nouveau tirée pour ces nouvelles unités. Il faut dire que les agences spatiales s’arrachent déjà les cheveux avec un peu moins de 9 000 satellites en orbite. Alors avec 42 000 de plus…
Source : Ars Technica
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