Compacité, arguments photo, résistances et une prise jack : le Xperia 5 Mark IV (déjà quatre modèles !) reprend les briques traditionnelles mises en avant par Sony pour se placer dans le milieu du haut de gamme. Positionné à 1049 euros, le Xperia 5 Mark IV est un « petit fleuron », derrière le Xperia 1 Mark IV et le Pro-I.
En tant que tel, il intègre la puce haut de gamme de Qualcomm… ou presque. Ce terminal au format équilibré – 6,1 pouces tend à devenir le format « du juste milieu » – est en effet propulsé par le Snapdragon 8 Gen 1, premier du nom. Gravée en 4 nm par Samsung, cette puce était bien le vaisseau amiral de Qualcomm jusqu’à la version mise à jour appelée « Snapdragon 8+ Gen 1 ». Un petit « + » qui fait une lourde différence.
Gravé lui aussi en 4 nm, ce SoC sort, lui, des usines de TSMC. Il s’avère à la fois plus puissant et surtout moins énergivore que son modèle initial. Le souci pour Sony est qu’il a préféré la « vieille » puce, alors que l’endurance et la chauffe de ses terminaux sont ses points faibles. Nous serons très attentifs au travail de Sony dans ces domaines lors des tests. Mais sur l’endurance du terminal, Sony semble avoir déjà pris les devants puisqu’il intègre une batterie de 5 000 mAh.
Côté écran, la dalle OLED de 6,1 pouces est cadencée jusqu’à 120 Hz (sans plus d’information quant à la gestion du taux de rafraîchissement variable) et serait surtout 50% plus lumineuse que celle de la précédente génération. Un bon point, la lisibilité des Xperia en plein jour étant l’une des faiblesses de la marque.
Triple module caméra, mémoire extensible et prise jack
De son grand frère, le Xperia 1 Mark IV, cette version « 5 » récupère les modules caméra ultra grand-angle et grand-angle (le module principal) et fait l’impasse sur le capteur ToF. En ce qui concerne le téléobjectif en revanche, Sony a opté ici pour un modèle à focale fixe et non à focale glissante comme c’est le cas pour son fleuron. Un module à la puissance assez faible, puisqu’il s’agit d’un 60 mm (en équivalent 24×36). Espérons que Sony propose au moins une bonne qualité d’image en lumière moyenne.
Si nous n’avons pas de doutes sur la qualité de l’autofocus (AF) et du suivi des sujets hérité des boîtiers Alpha et vraiment performant depuis le Xperia 1 Mark III, le traitement d’image de Sony est toujours en retrait des concurrents chinois. La relative modestie de Sony dans le choix des focales nous permet d’espérer que c’est sur les couleurs et les détails que ses ingénieurs ont travaillé cette fois-ci.
Comme à l’accoutumée, à contre-courant de l’industrie (et sans doute pour me faire plaisir), Sony continue de maintenir sa prise jack. Un point qui ravira les survivalistes, les maniaques des câbles et autres rétrogrades qui sont contre le Bluetooth (je ne juge pas : je suis membre honoraire de la guilde). Dans la même veine « à l’ancienne », le Xperia 5 IV peut toujours recevoir une carte mémoire au format Micro SD (jusqu’à 1 To, si vous avez l’usage… et le budget !).
Outre la prise jack 3,5 mm, on retrouve toujours les résistances (eau, poussières) dont la protection d’écran (Gorilla Victus), qui font la renommée des terminaux Sony. Fait décevant, cependant, pour les geeks, il semble que la seule version disponible en France soit un modèle 8 Go de RAM et 128 Go de stockage. Sony France a décidé de ne pas jouer la carte de la version 256 Go ici – mais contrairement à beaucoup d’autres marques, cette limite est bien moins rédhibitoire grâce à l’emplacement Micro SD.
Le Xperia 5 IV sera disponible dans le courant du mois de septembre en noir, blanc et vert à 1049 euros.
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