L’interdiction de vente de produits intégrant des technologies américaines à Huawei qu’a édicté le gouvernement de Donald J. Trump ne profite pas à tout le monde : Sony aurait ainsi demandé, comme Intel, une autorisation pour continuer à livrer Huawei notamment en capteurs.
Il faut dire que Huawei pèse lourd sur la division capteurs de Sony : en 2019, un analyste interrogé par le Financial Times estimait que les commandes de Huawei pesaient pas moins de 15% du volume de ventes de Sony !
Si Sony obtient une licence, il pourra continuer de livrer le Chinois et ainsi éviter un recul trop fort de ses ventes. Et quand bien même les terminaux Android de la marque sont en perte de vitesse en Europe du fait de l’interdiction américaine faite à Huawei d’utiliser les services Google, la marque est très forte sur son marché local, ainsi qu’en Asie du Sud-Est ou encore en Afrique.
L’interdiction de vente touche Sony car, comme de très nombreux acteurs du milieu des technologies et des semi-conducteurs, le Japonais utilise des logiciels ou des machines intégrant des technos américaines. Sony n’est pas le seul groupe japonais à avoir demandé une exemption d’interdiction : au même moment, Kioxa (ancien Toshiba Memory) a fait de même. Et les Coréens que sont Samsung et SK Hynix ou encore les Américains Intel et Qualcomm ont suivi la même voie.
Mais pour l’heure, seul Intel, qui livre des puces pour ordinateurs, a reçu une autorisation formelle pour continuer de commercer avec le fleuron chinois.
Source : Nikkei via Huaweicentral
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