Disponible en Europe depuis cet été, le VAIO X505 est un ultraportable aux lignes épurées de moins de 850 g, batterie comprise. Pour intégrer les éléments dans une coque qui n’excède pas 9,7 mm d’épaisseur en face avant,
Sony a eu recours à des moulages en carbone recouvert de nickel pour le boîtier extérieur. Une carte mère miniaturisée reçoit le jeu de composants i855GM, et un système de refroidissement sans ventilateur absorbe la chaleur à l’aide d’une feuille de
graphite. Un Pentium M ULV à 1,10 GHz est associé à 512 Mo de DDR SDRAM, à un disque 1,8 pouce de 20 Go et à un écran de 10,4 pouces d’une définition de 1 024 ?- 768 (XGA).
Performances : bridé par son disque dur
Il nous a semblé intéressant de vérifier si les contraintes d’intégration ne pénalisaient pas les performances du VAIO. De fait, les résultats obtenus lors des tests sont corrects, quels que soient les indices. À l’instar du ThinkPad
X40 d’IBM, le VAIO semble pénalisé par son disque dur 1,8 pouce à 4 200 tr/min. Ce qui n’est pas désavantageux pour un usage bureautique courant, mais plus ennuyeux quand il s’agit d’utiliser simultanément plusieurs applications. Outre le
fonctionnement silencieux, grâce au système de refroidissement, l’autonomie mesurée, de 1 h 50 (test de lecture DVD), est satisfaisante, proche de celle du ThinkPad X40 (2 h 01), sachant que le lecteur DVD du VAIO est alimenté
par la batterie. Côté sans-fil, les débits culminent, en 802.11g, à 16 Mbit/s. Vitrine technologique, ce VAIO est destiné à une clientèle de VIP. Un constat que conforte le prix : 2 900 euros ht, jeu d’accessoires inclus (graveur de
DVD multimode externe, PC-Card wi-fi b/g, et adaptateur pour carte mémoire flash au format PC-Card).
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