Sony Pictures contre-attaque. Le studio vient d’embaucher une star du barreau, Davis Boies, pour mettre au pas les rédactions qui continueraient d’inspecter les données piratées par le groupe « Guardians of Peace ».
Une lettre de trois pages a donc été envoyée aux principaux organes de presse, dont le New-York Times qui rapporte l’affaire. Et le ton est sans équivoque. Il exige que toutes les informations qui auraient été récupérées à la suite du hack soient détruites. Sony Pictures précise s’opposer à la « possession, examen, copie, diffusion, publication, upload ou download » de toutes les informations divulguées.
Cette réaction survient un peu tard, vingt jours après le hack majeur de la société. Mais les retombées médiatiques sont catastrophiques et ne cessent de s’aggraver à mesure que le contenu des courriers des salariés et managers est analysé.
« Si vous ne vous conformez pas à cette demande » écrit-il, « Sony n’aura pas d’autre choix que de vous tenir responsable pour tout dommage ou perte résultant de cette utilisation ou diffusion. »
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