Si le rythme de sortie des PC fixes de Sony semblait s’être ralenti, le
constructeur nippon reprend du poil de la bête. Et c’est peu dire qu’il
a sorti l’artillerie lourde avec son nouveau fleuron, le Vaio
VGC-RT1SU, premier fils de la lignée RT, qui se la joue iMac sérieux,
tout en angles saillants et de noir vêtu.
Au lieu de venir titiller les HP, Acer, Dell et autres sur les segments
à bas coût, plutôt que de se la jouer «copain des joueurs» à la
Alienware, Sony a préféré cibler les utilisateurs très exigeants voire
les professionnels en jouant la carte du montage vidéo HD et de la
retouche photo. C’est ce qui apparaît immédiatement lorsque l’on jette
un coup d’œil à la fiche technique: «livré avec Adobe Photoshop Lightroom 2, Premiere Elements et Photoshop Element». En somme un PC pour les créatifs.
Poussant un peu plus loin le concept de l’iMac, le gagnant de la guerre
des formats HD livre bien évidemment un graveur de Blu-ray (gravant CD
et DVD, qui peut le plus, peut le moins) et la prise HDMI adéquate.
Cette dernière a la bonne idée d’être à la fois entrée et sortie.
Comprendre que si on peut cloner voire étendre son espace de travail
sur un écran supplémentaire, on peut aussi brancher une Playstation 3
(Sony aime Sony), une Xbox 360 HD ou tout autre périphérique avec une
sortie de ce type (caméscope, etc.).
Vouloir faire du montage HD c’est bien, s’en donner les moyens, c’est
mieux. Et il s’en donne les moyens ce Vaio VGC-RT1SU, avec un
équipement qui se positionne au-delà de ce que les iMac les plus hauts
de gamme sont actuellement capables de proposer: Core 2 Quad Q9400 à
2,66 GHz saupoudré de 6 gros Mo de cache, 4 Go de Ram parce que le
montage HD ça ne rigole pas, 2×500 Go de disque dur et une Geforce 9600
GT qui, si elle ne représente pas le top du top, devrait permettre de
faire bien plus que du jeu occasionnel.
Quoi d’autre dans cette machine? Une prise E-Sata, 5 ports USB 2.0, un
connecteur Firewire et une prise SDPIF. Ce qui lui manque pour être
exhaustif? Une prise Firewire 800 pour des débits plus performants
-mais il a une E-Sata, le manque n’est donc pas gênant-, une
télécommande et un tuner pour profiter de sa machine comme d’une télé
(mais cela n’est pas rédhibitoire sur une station de travail) et …
c’est tout.
Parce qu’il a le Wi-Fi -et en 802.11 b/g/n s’il vous plaît-, le
Bluetooth et un kit clavier souris sans fil. En somme, il est
totalement prêt pour le montage HD et la retouche photo à un niveau
expert/pro. Et s’il demandera une calibration pour restituer les
couleurs adéquates, son écran n’est pas non plus là pour faire de la
figuration: un gros 25,5 pouces en 1920×1200 pixels. Une définition
plus que satisfaisante pour le multimédia.
Comme il faut bien aborder les questions qui fâchent, lançons-nous:
il coûte 2800 euros. Ce prix est sans doute élevé pour le commun des
mortels que se limite à surfer sur Internet et à jouer,
occasionnellement, mais un photographe ou un monteur indépendant ne
devrait pas trouver l’addition trop salée, la machine semblant être
parfaitement calibrée et exhaustive quant à l’équipement et aux
entrées-sorties. Il reste à voir si la qualité de l’écran est aussi
bonne en réalité que sur le papier et si la qualité d’intégration et de
finition sont de la partie.
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