Avec ce nouveau produit baptisé Screenblast, le géant japonais espère réussir là où beaucoup d’autres ont échoué. Sony vise les 18-24 ans à l’aise dans le maniement d’outils touchant au son et à l’image, a déclaré Andrew Schneider, vice-président du contenu haut débit.Il a reconnu que la difficulté serait de convertir les internautes spectateurs en internautes acteurs.“Le défi est de transformer des clients passifs en clients actifs “, a-t-il déclaré.Néanmoins, lui et d’autres responsables de Sony pensent que Screenblast attirera musiciens et réalisateurs en herbe, qui pourront conserver des copies numériques de leurs propres musiques ou pourront manipuler leurs propres vidéos.Les utilisateurs de ce service pourront également présenter leurs ?”uvres sur le site. Le service sera gratuit, mais Sony envisage de faire payer 169 dollars (environ 1300 francs) l’accès aux fonctions les plus sophistiquées.Screenblast a été présenté lors du Streaming Media West, une conférence réunissant les professionnels du média numérique. Mais le produit ne sera pas disponible avant lautomne.De nombreuses entreprises ont déjà tenté de proposer des services de divertissement sur Internet. Parmi celles-ci : AtomFilms, qui a été reprise par Schockwave, et Digital Entertainment Network, qui a déposé son bilan.
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