C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes. Et quand le « vieux pot » est le meilleur bridge expert du marché, la soupe promet d’être bonne ! Sony a repris l’essentiel de son bridge RX10 Mark III – capteur 1 pouce de 20 Mpix, optique haut de gamme 25-600 mm f/2.4-4, viseur électronique et écran orientable de grande qualité, autofocus rapide, mode RAW, etc. – et a mis jour deux éléments clés : le capteur et le processeur. Des composants que Sony a déjà développé et mis en service dans le RX100 Mark V, le meilleur compact expert du moment sorti l’an dernier.
Le capteur est toujours équipé de 20 Mpix, mais il profite de la dernière technologie de fabrication dite « capteur empilé » où l’électronique, qui est placée à l’arrière du capteur, embarque de la mémoire vive pour shooter des images à toute vitesse. Une vitesse qui est gérée par le processeur que l’on retrouve dans tous les appareils de nouvelle génération de Sony, le Bionz X, une puce capable de traiter jusqu’à un demi-milliard de pixels par seconde.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’AF hybride (contraste & phase) est opérationnel en 0,03 seconde et la rafale avec AF continu débite 24 images par seconde (oui, 24) avec jusqu’à 249 images consécutives.
Nous avons déjà testé (et validé !) ces performances dans les Alpha A9, Alpha A6500 et RX100 Mark V, il était logique que la famille RX10 en profite. Si la qualité d’image devrait donc a priori similaire à celle du RX10 Mark III, c’est donc dans la réactivité et les usages « haute vitesse » que le RX10 Mark IV devrait se distinguer de son aïeul.
Partie vidéo améliorée
Le nouveau jeu de composants va offrir de nouvelles perspectives à ce RX10 Mark IV. En matière de rapidité d’AF tout d’abord, puisqu’il est annoncé deux fois plus véloce que celui du RX10 Mark III.
Tout comme l’Alpha A6500, le RX10 Mark IV capture l’image en 6K pour produire une vidéo 4K UHD riche en détails. Le codec utilisé en 4K reste le XAVCS jusqu’à 100 Mbit ; un mode 4K à 30 images par seconde est en approche.
En Full HD, le processeur bien plus rapide reprend le mode à 240 images par seconde du RX100 Mark V pour produire des séquences au ralenti. Des modes ralentis plus rapides encore (jusqu’à 1000 i/s) sont disponibles, mais dans des définitions moindres et avec une limite de temps oscillant entre 4 et 7 secondes. La dernière nouveauté notable est la correction en temps réel des effets de « rolling shutter », ces déformations des verticales sur les sujets en mouvement.
Ecran enfin tactile, boitier résistant
Grande première dans la famille des RX10, le Mark IV reçoit un écran tactile, toujours orientable. La technologie tactile s’accompagne des fonctions de mise au point par pointage et de pilotage de l’interface logicielle. Une bonne chose, mais Sony ne fait ici que combler son retard. Autre amélioration bienvenue, l’apparition d’un menu personnalisable qui permet de choisir 30 items dont on a le plus besoin.
Côté physique, le RX10 mark IV est le premier de la série a être protégé contre les poussières et l’humidité : Sony a bien perçu l’engouement que les baroudeurs et autres photographes animaliers ont pour son RX10 Mark III et son optique ultra lumineuse (et d’excellente qualité). Avec une telle protection, le RX10 Mark IV sera plus à même de survivre lors de longues randonnées.
Le Sony RX10 Mark IV sera disponible dans le courant du mois d’octobre à 2000 euros.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.