DVD+RW ou DVD-RW ? Les deux !, répond Sony. Le fabricant japonais vient d’annoncer, à l’occasion d’une conférence de presse européenne, la commercialisation du premier graveur capable de gérer les deux formats de DVD réinscriptibles.Il résout ainsi, à sa manière, le problème des standards qui divisaient jusqu’à présent l’industrie de l’informatique et de l’électronique grand public.L’incompatibilité entre le DVD-RW (Pioneer) et le DVD+RW (Philips, HP, Ricoh, etc.) risquait en effet de freiner le développement de ce support de stockage appelé à remplacer aussi bien le CD enregistrable que la cassette VHS.Avec un graveur bistandard, Sony met fin au casse-tête des utilisateurs, peu enclins à investir dans une technologie coûteuse et à la durée de vie incertaine.Le choix du fabricant japonais n’est pas totalement une surprise. Officiellement, il s’était déjà prononcé en faveur du DVD+RW. Mais il ne se privait pas de faire appel au DVD-RW, produit plus grande quantité, pour équiper ses PC.
Un produit de transition
Deux graveurs bistandards, un interne (IDE) et un externe (USB 2.0 et i.Link), seront disponibles dès le début de cet automne. Mais ce n’est qu’à la fin de l’année, voire au début de l’année prochaine, qu’ils équiperont les PC de Sony.”
Nous prenons le temps d’optimiser notre logiciel de gravure “Click-to-DVD” aux deux formats de DVD
“, explique Sharon Antonaros, responsable Europe de la gamme de PC Vaio.
”
Avec ce graveur, nous cumulons les avantages des deux standards dans le domaine du stockage de données et de l’enregistrement vidéo
“, se réjouit-il.Revers de la médaille, le produit est inévitablement plus cher à fabriquer. “
Son prix de vente devrait être d’environ 35 % plus cher que celui d’un graveur RW
“, avoue un responsable de Sony.Pour cette raison, l’industrie n’économisera sans doute pas un travail de convergence des standards. “
Notre graveur multiformat résout aujourd’hui un gros problème de compatibilité, mais c’est un produit de transition. A terme, il faudra que les industriels se mettent d’accord autour d’un standard unique
“, explique-t-on chez Sony. En attendant, le groupe japonais fait preuve d’opportunisme et de pragmatisme.
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