Sony a prouvé en 2008 avec son Alpha 900qu’il était capable d’approcher Canon et Nikon dans les appareils très haut de gamme. Aujourd’hui, la marque japonaise dévoile trois appareils occupant l’entrée et le milieu de la gamme, les Alpha A230, A330 et A380, en mettant l’accent sur la simplicité d’utilisation.
Les trois appareils partagent la quasi-totalité de la base technique, écran et capteur exceptés. En bas de l’échelle, le A230 avec un écran 6,7 cm de diagonale, un capteur CCD 10,2 Mpix stabilisé mécaniquement et pas de Liveview. Plus chanceux, le A330 reçoit un écran inclinable pour les cadrages en milieu difficile et le Liveview. Quant à l’aîné, le A380, il bénéficie d’un capteur plus généreux de 14,2 Mpix.Mais dans le ventre c’est la même chose: un processeur de traitement d’image Bionz, des valeurs sensibilité similaires (100-3200 ISO), etc.
La première surprise est l’absence de vidéo: si cela n’est pas (encore!) de rigueur sur les reflex numériques, cette technologie tend à se démocratiser, d’autant que ces appareils disposent d’un capteur largement plus grand que les caméscopes et d’optiques ô combien plus performantes. Avec Canon, qui a inauguré sa technologie au sein du 5D Mark II(mais aussi 50Det 500D), Nikon sur son D90et Panasonic sur son GH1 à venir, espérons que Sony y songe fortement. D’autant que le savoir-faire de la marque en vidéo n’est plus à démontrer.
A défaut d’avancée technologique majeure, Sony met en avant la facilité d’utilisation de ces trois appareils avec des menus clairs et didactiques ainsi que des modes scènes comparables à ceux de ses compacts. D’ailleurs il est fort probable que le positionnement de ces A230, A330 et, dans une moindre mesure, A380, soit celui d’appareils «de meilleure qualité que les compacts mais faciles à manier». On retrouve une interface reprenant la même iconographie que celle employée dans les appareils compacts et un affichage qui semble plus simplifié.
Côté technique, on retrouve des temps d’ouverture classiques (1/4000 s à 30 s) de même que des modes rafales des plus conventionnels: de 2,5 images/seconde à 2 i/s en Liveview, limité à quatre RAW mais illimité en Jpeg. Et un très sympathique retardateur qui prend trois ou cinq images d’affilée pour facilité les photos de groupe. Toujours dans la mouvance de ce qui se fait actuellement, on retrouve un optimisateur de plage dynamique (D-Lightning chez Nikon), procédé qui réduit les sur et sous-expositions de manière logicielle au sein du boîtier. Cela fonctionnait plutôt bien dans l’Alpha 900, espérons que la technologie ait bien supporté la descente en gamme.
Le premier à arriver sur le marché devrait être le A330, prévu pour juin, les bas et haut de gamme que sont les A230 et A380 étant annoncés pour le mois de juillet. Trois appareils pour neuf prix différents, chacun d’eux pouvant être acheté nu, avec un ou deux objectifs en kit, soit 500, 550 ou 750 euros pour le A230, 600, 650 ou 850 euros pour l’A330 et 750, 800 et 1000 euros pour l’A380. Un A380 qui devrait avoir, pardon du jeu de mots, un peu de mal à décoller dans cette gamme de prix, la gamme expert étant trustée par Canon et Nikon. Rendez-vous en juin pour les premiers tests!
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