Un an après la sortie de ses premiers compacts à optiques interchangeables – les NEX-3 et NEX-5 –, Sony fait évoluer son appareil d’entrée de gamme avec le NEX-C3. Exit le NEX-3 donc, même si la base technique demeure : le capteur gagne deux petits mégapixels (on passe de 14,2 à 16 Mpix) mais le reste des composants est conservé. Comprendre : l’écran orientable de 7,6 cm de diagonale pour une définition de 921 000 points, les hautes sensibilités jusqu’à 12 800 ISO, le panorama par balayage, la rafale de cinq images par seconde et un mode vidéo bridé en 720p. Bref les fondamentaux sont là…
Plus fin que le NEX5 !
La première nouveauté est la finesse de l’appareil, si le NEX-3 était un petit veau à côté du NEX-5, le NEX-C3 est plus fin que le modèle haut de gamme. Tellement fin que, très franchement, pour avoir eu un prototype en main, il nous paraît difficile de faire plus petit : 33 mm d’épaisseur et 225 g sur la balance (appareil nu, sans carte, ni optique, ni batterie). Un bijou d’ingénierie auquel on ajoute une autonomie améliorée passant d’environ 300 images sur l’ancienne génération à 400 sur le NEX-C3.
Modes créatifs pour les débutants
Inspiré des modes créatifs que l’on voit fleurir auprès de la concurrence – rendons à Olympus la primauté de la chose –, Sony propose enfin des modes créatifs pour cet appareil grand public : noir et blanc surcontrasté, couleurs pop, toy camera, etc. Ce qui permettra aux allergiques de la retouche de donner du caractère à leurs images sans passer par la case ordinateur.
Zone de mise au point pour les experts
Si une chose a bien surpris Sony, c’est la façon dont les amateurs éclairés et experts se sont emparés du NEX pour y adapter toutes sortes d’optiques (Leica, Voigtländer, Canon, Nikon, etc.). Ils profitent ainsi d’un appareil ultraléger d’excellente qualité, avec comme limite l’absence de mise au point automatique. Une mise au point manuelle parfois mal aisée du fait de la visée par l’écran (bien moins rapide qu’au travers d’un viseur). Pour pallier cette déficience, Sony a inclus un outil d’assistance à la mise au point : une coloration apparaît dans la partie de l’image que le capteur détecte comme nette. Un vrai plus qu’on a hâte d’expérimenter…
Mises à jour et optiques : Sony va dans le bon sens
Le plus beau avec ce NEX-C3 c’est qu’hormis le nouveau capteur (celui de l’Alpha A55 en fait) et sa finesse, toutes ses améliorations logicielles seront accessibles aux détenteurs de NEX3 et NEX5 par une mise à jour du firmware. Une pratique en rupture avec la philosophie de la marque, peu coutumière du fait, puisque la fierté des ingénieurs de Sony était de livrer un produit « parfait » – et donc non améliorable. Un non-sens à l’heure où les cycles de développement s’accélèrent.
Autre amélioration notable, la position quant aux optiques : consciente que la demande est là – lors de notre entretien vidéo, Sony pensait que le développement d’optiques serait minime du fait du positionnement grand public de l’appareil – le constructeur japonais prévoit de lancer plusieurs optiques cette année dont le nouveau 30 mm F3.5 macro (éq. 45 mm) au format pancake qui sera disponible pour 250 euros au mois de juillet.
Le NEX-C3 sera disponible lui aussi en juillet au prix de 580 euros avec le 16 mm (éq. 24 mm), 630 euros avec le classique 18-55 mm (éq. 27-83 mm) et 730 euros avec les deux optiques. A noter aussi que si le flash externe est toujours livré avec le NEX-C3, un flash cobra plus puissant est enfin disponible à part – le HVL-F20S pour 150 euros.
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