Jouer, prendre des photos, écouter de la musique, visionner un clip vidéo, surfer sur le Web, gérer son courrier électronique… Et bien sûr, téléphoner. Le P800 de Sony Ericsson est à la croisée des chemins entre téléphone mobile
et assistant électronique.L’appareil sera commercialisé 990 euros, hors coffret, début février, avec plusieurs mois de retard sur le calendrier. ‘ Le P800 était très attendu de nos clients. Mais nous avons dû décaler sa sortie pour
résoudre des problèmes d’instabilité du système d’exploitation [Symbian OS version 7.0, NDLR] et pour intégrer un lecteur de cartes Memory Stick Duo, qui n’était pas prévu à
l’origine ‘, justifie Gilles Oriol, chef de produit chez Sony Ericsson.Ce dispositif permet d’étendre à volonté les capacités de stockage du téléphone, limitée à 12 Mo en interne, par le biais de cartes d’extension mémoire Memory Stick Duo. Une carte de 16 Mo est fournie avec
l’appareil.
Un écran tactile comme sur les organiseurs
Caméra intégrée, grand écran couleurs tactile, interface de communication sans fil Bluetooth, le P800 est sans conteste le plus complet des SmartPhones actuellement disponible. ‘ Le 7650 de Nokia a bien un
appareil photo intégré. Mais il n’a pas toutes les fonctions d’organisation du P800. Quant au SPV de Microsoft, il n’a pas de caméra ‘, démontre Gilles Oriol.L’offre logicielle est pléthorique. Le lecteur MP3, associé à la prise et au casque stéréo, transforme l’appareil en baladeur audio. Le logiciel de décompression Mpeg4 permet également de visionner de petits clips vidéo et
une machine virtuelle Java donne accès aux applications et aux jeux compatibles avec ce langage.Tout est fourni pour l’accès à Internet : logiciels de messagerie, navigateurs Web, Wap mais aussi cHTML pour accéder aux sites i-mode. Le gestionnaire d’e-mails offre même la possibilité de visualiser les pièces jointes
grâce à une vingtaine de convertisseurs de documents (PDF, Doc, etc.).De retour au bureau, les données de l’agenda et du répertoire se synchronisent avec le PC, via une liaison sans fil Bluetooth ou plus classiquement par un cordon USB.
Quelques points faibles
Au chapitre des regrets, on soulignera la faiblesse de la définition d’image de l’appareil photo, limité au mode VGA (640×480 points), alors que les appareils photo offrent aujourd’hui des définitions supérieures à
1 024×768 points. ‘ L’objectif n’est pas de remplacer un appareil photo numérique. Il s’agit plutôt de capturer un instant et de le partager avec la famille et les amis ‘,
tempère Gilles Oriol. Il ajoute que la vitesse limitée des réseaux GPRS ne permettrait pas de transmettre des images haute définition dans des délais raisonnables.Les applications photos mériteraient également un écran capable de restituer une palette de couleurs plus étendue. Celle du P800 se limite à 4 096 nuances, là où certains téléphones en affichent plus de 64 000.Ces petits défauts ne devraient pas détourner les technophiles, amateurs d’équipements dernier cri, du P800. C’est la cible privilégiée de Sony Ericsson pour son dernier né.
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