En signant avec Sony, Vitaminic cherche à renforcer son assise outre-Atlantique.De son côté, comme toutes les grandes majors , le géant japonais a pris acte de l’échec de la Secure Digital Music Initiative (SDMI) à créer un nouveau système de protection des fichiers musicaux numériques.Il se tourne aujourd’hui vers des partenaires de confiance pour contrôler autant que faire se peut le manque à gagner lié au piratage de fichiers musicaux sur Internet.Dans un monde où fleurissent les Napster et autres MP3.com, le distributeur de musique en ligne Vitaminic propose un modèle de rétribution particulièrement attractif, tant pour les labels que pour les auteurs.Les sites du réseau reversent en effet automatiquement 50 % de la vente de chaque titre en se conformant à la protection du droit de la propriété artistique du pays concerné.Dans l’Hexagone, FranceMP3.com avait, dès décembre 1999, conclu un partenariat avec la Sacem, sur des bases similaires.Créé en avril 1999 à Turin,Vitaminic est aujourd’hui présent aux Etats-Unis et dans sept pays du Vieux Continent (Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suède, Allemagne, France, Italie et Espagne).La société a été introduite à la Bourse de Milan à l’automne 2000. Fait inhabituel, le cours de l’action a augmenté de près de 200 % depuis mercredi 6 janvier.Cette évolution alimente les rumeurs les plus folles sur une société qui, de par sa structure capitalistique, reste très vulnérable.Interrogé par Reuters TV Italie, Gianlucca Dettori, un des trois fondateurs de Vitaminic, a réaffirmé son intention “de prendre toutes mesures en son pouvoir pour faire face à une éventuelle tentative de prise de contrôle “inamicale” sur Vitaminic “.
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