Les tout derniers caméscopes numériques de Sony ?” le DCR-IP55 en micro MV, le DCR-TRV50 au format DV, et six appareils au format Digital 8 ?” sont équipés de connexions filaires ou sans fil destinées à la transmission d’images sur Internet.Les deux premiers modèles sont des caméscopes de haut de gamme produisant des séquences vidéo ?” et des photos de bonne résolution, pour le second. Ils disposent d’une prise USB et d’un émetteur-récepteur Bluetooth, ce qui permet la transmission d’images fixes en JPeg ou de séquences animées et montées dans l’appareil même (via l’écran tactile et un logiciel intégré, MovieShaker 3.1).Le petit film, sauvegardé en MPeg-1, peut ensuite être envoyé sur le Net après transfert sur un PC ou, plus directement, par la liaison Bluetooth d’un téléphone mobile équipé. On ne s’étonnera donc pas de voir arriver parmi les nouveautés Sony Ericsson (la joint-venture nippo-suédoise fondée pour intervenir sur le marché des mobiles) plusieurs portables dotés de Bluetooth, comme le T68i, le P800 ou le Z700. Tous ces appareils sont pourvus d’écran couleur, certains pouvant recevoir des modules de prise de vues. Tous sont à la norme GPRS, propice à la transmission de données multimédias. Bluetooth autorise aussi l’usage de l’écran latéral de contrôle du caméscope pour naviguer sur la Toile avec une surface d’image plus grande que celle d’un portable.Enfin, Sony propose d’utiliser la liaison USB pour se servir du caméscope comme webcam en relation avec le PC. Si l’on peut encore émettre des doutes sur l’explosion des usages grand public de ce type d’équipement, les applications professionnelles sont, en revanche, plus évidentes. En effet, on imagine sans peine le compte rendu en vidéo d’une intervention sur site, plus convaincante quun rapport écrit ou une conversation téléphonique.
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