Le catalogue électronique est un composant indispensable au commerce en ligne. Il contient à la fois les spécifications des produits et les données liées aux transactions. Que le catalogue soit accessible directement ou via une place de marché, les spécifications sont les mêmes, alors que les règles de gestion dépendront des contrats passés entre le fournisseur et les acheteurs. Selon le cabinet d’études GartnerGroup, “les entreprises qui mettent en ligne de volumineux catalogues devront évaluer trois pistes : trouver des fournisseurs de contenu spécialisés sur des marchés verticaux, faire appel aux fournisseurs de services, et analyser les progiciels sur leurs aspects d’acquisition de données, de référentiel, d’outils de recherche et de fonctions d’administration.”Trois types d’acteurs s’intéressent à ce marché : des éditeurs, des sociétés de services et des fournisseurs de contenu. La dizaine d’éditeurs du domaine présente une tendance à associer plusieurs métiers. i2 Technologies, par exemple, est un éditeur généraliste en B to B. Il a pourtant racheté Aspect Technology et ec-Content, qui fournissent du contenu. Requisite Technology, lui, développe une technologie Bugseye, qui est un moteur de recherche en langage naturel destiné à trouver un produit dans un catalogue. Mais Requisite est aussi une société de services spécialisée. Elle s’est également unie à Allienté, société de services en gestion électronique des achats, issue de HP.
Des catalogues prêts à l’emploi
Quant aux fournisseurs de contenu – Aspect, ec-Content et TPN Register -, ils proposent des catalogues clés en main de produits spécialisés pour certaines industries. Un tel catalogue, s’il accélère les développements, ne dispense pas d’une adaptation aux produits réels de l’entreprise ni de l’intégration avec le progiciel d’achats. Reste la question du coût. “Les très grandes entreprises, estime Alexander Kopriwa, consultant du Meta Group, développent des catalogues en ligne tout en maintenant leurs catalogues papier, ce qui entraîne des incohérences et accroît les coûts.”
Un prix de revient allant jusqu’à 15 F par produit
Les coûts sont fonction de la difficulté d’acquisition des données, de l’état de ces données, ainsi que de la complexité et de la fréquence de renouvellement des produits. Le GartnerGroup évalue le prix de revient entre 1 F et 15 F par produit, la maintenance étant de l’ordre de 20 à 40 % des coûts initiaux.Selon le cabinet Answerthink Consulting, un catalogue de cent vingt mille références, consulté par vingt-sept mille utilisateurs, revient à 1,1 million de dollars – le coût en logiciel et en matériel étant de 714 000 $, auquel s’ajoute le coût du développement, soit 45 % de cette somme. Une estimation qui a été réalisée auprès de grandes sociétés faisant partie du classement des 500 du magazine Fortune.
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