Avec le lancement des soldes le 7 janvier, la chasse aux bonnes affaires est ouverte. C’est une tradition, à quelques encablures du jour de l’an, le consommateur se rue sur les étals pour tenter de dénicher à bas prix ce qu’il n’a
pas pu acquérir avant Noël.Pour cette édition 2004, le phénomène risque de se transposer sur Internet, soumis aux mêmes règles que le commerce traditionnel. Un indice ? La fréquentation. Ainsi, si les données ne sont pas encore définitives, le
commerçant en ligne Surcouf.com annonce déjà un chiffre historique de 200 000 visites sur son site, soit le double de la première journée de soldes de l’an dernier, qui constituait déjà un record.Conscients de la curiosité suscitée auprès des internautes, les sites de commerce en ligne ont chacun leur approche des soldes. Pour Amazon.fr, la ‘ Grande braderie ‘ a ainsi débuté le
23 décembre, à travers toute une série de prix cassés sur des milliers de références de livres (répercutant les baisses de prix éditeurs), de DVD, de CD, de jeux vidéos, ou de logiciels.En face, le concurrent Fnac.com n’est pas resté non plus les ‘ bras croisés ‘. ‘ Janvier est, en termes de fréquentation et de chiffre d’affaires, le troisième mois le plus important de
l’année pour Fnac.com ‘, explique Jan Löning, le P-DG du site. Résultats, pas de soldes au sens juridique du terme, comme ce peut être le cas dans l’industrie textile, mais une vaste opération promotionnelle,
‘ Affaires de Fnac ‘, également présente dans les magasins physiques de la Fnac. Aujourd’hui, les activités en ligne de la Fnac représentent 2 à 3 % du chiffre d’affaires de la société, et le site
Fnac.com se classe en dixième position sur les 67 magasins Fnac implantés dans l’Hexagone.D’autres sites, à l’image de RueduCommerce.com ou Cdiscount.com, ont une approche différente pour attirer les internautes. Message audio sur la page d’accueil, prix agressifs, RueduCommerce affiche d’emblée la couleur, en ajoutant pour
les abonnés à sa newsletter un rabais de 3 % supplémentaires sur les prix pratiqués.De son côté, Cdiscount verse plutôt dans le paradoxe commercial. Le site, qui a construit son succès sur le concept du déstockage permanent, annonce dans sa newsletter un très explicite, et assez énigmatique,
‘ Tout doit disparaître… absolument tout ! ‘. Mais, contacté, un responsable affirme que Cdiscount n’organise pas d’opération particulière à l’occasion des soldes. Même si, dans cette
période, le site enregistre une fréquentation quatre à six fois plus importante que la normale.Enfin, au-delà des effets dannonce, les soldes traditionnels sont bel et bien présents sur Internet, comme en témoignent les sites des entreprises de VPC comme laredoute.fr ou 3suisses.fr.
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