Pour ces nouvelles créations, Softbank s’est entourée des filiales Internet de ses partenaires traditionnels, à savoir epartners pour News Corp, en Grande-Bretagne, et Vivendinet pour Vivendi, sur le reste du Vieux Continent.
Le premier de ces fonds, exclusivement destiné à la Grande-Bretagne, sera doté d’un capital de 450 millions de dollars, dont 150 millions apportés par epartners. Il se concentrera sur le financement de start-up.
Le second visera plus généralement l’Europe continentale et se consacrera à des sociétés déjà constituées. Vivendinet (ex-V.net) contribuera à hauteur de 100 millions de dollars.
Redonner confiance aux investisseurs
L’entreprise de Masayoshi Son annonce, en outre, une réorganisation de ses différentes filiales. Softbank Corp donne naissance à Softbank Global Ventures (SGV) et à Softbank International Ventures (SIV). SGV regroupe tous les investissements de la société aux Etats-Unis, et SIV, ceux réalisés dans le reste du monde hors Japon.
C’est donc dans cette dernière filiale que prennent place les fonds européens, ainsi que ceux destinés aux pays en voie de développement, à lAmérique latine, à la Chine, etc.
On peut supposer que Softbank, concurrencée par CMGI dans les zones asiatique et européenne tente de redonner confiance aux investisseurs. Selon la presse américaine, le japonais voit, depuis quelques jours, ses actions baisser après que divers analystes aient émis des doutes sur la stratégie de Softbank.
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