25 000 personnes. C’est le nombre d’embauches prévues en 2001 par le groupe Cap Gemini Ernst & Young au niveau mondial (l’effectif actuel est de 57 000 personnes). Pour combler 14 000 départs liés au turn-over qui se monte 25 %, et une croissance annoncée de l’ordre de 20 %.” Pour réussir, nous ne devons pas seulement être bons en marketing, mais être capables de gérer tout le processus de recrutement de manière idéale [prévisions, présélection, sélection, offres, taux d’acceptation des candidats, intégration], constate Andrea Köhn, responsable du recrutement chez Gemini Consulting en Allemagne, Suisse et Autriche. Or, nous avons commis jusqu’à présent beaucoup d’erreurs dans ce domaine. […] Seulement 50 % des jeunes diplômés, qui ont une réponse positive de notre part choisissent de rester dans le groupe contre 80 % pour McKinsey. “Le constat est navrant. Mais les solutions existent. La responsable du recrutement souligne ainsi la montée des recrutements Internet : 92 % des CV arrivent actuellement par le Net, contre 50 % il y a trois ans, explique-t-elle. Et de rappeler la nécessité de mettre en place des processus adaptés à ce nouveau canal. Cap Gemini veut ainsi automatiser la plus grosse partie du processus de recrutement pour abaisser les coûts et en réduire ainsi la durée. Ce qui pourrait se traduire par la création d’espaces virtuels où se rencontreront jeunes diplômés et recruteurs.Le groupe mise aussi sur l’embauche de diplômés non spécialisés en économie ou en informatique. “ Nous avons enregistré des performances élevées avec ces éléments, précise Andrea Köhn. Comme ils sont en général brillants, cela vaut donc le coup d’investir. “
Ainsi, pour des diplômés en histoire, philosophie ou physique, le problème est de se mettre au niveau. Le groupe leur propose donc de suivre des cours de formation durant trois à quatre semaines entre les projets sur lesquels ils travaillent et qui durent en moyenne neuf mois.
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