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Sncf.com sur des rails européens

Premier site de commerce français, Sncf.com change d’architecture. Son objectif est de devenir le portail européen du voyage.

En moins de deux ans, la SNCF est devenue avec son site Sncf.com la locomotive nationale du commerce électronique. 150 MF de chiffre d’affaires en 1999, 600 MF en 2000, 1,2 MdF prévus en 2001. “Cette année, nous prévoyons de réaliser 4 % de nos ventes grandes lignes sur internet. Soit plus du quart du chiffre d’affaires du e-tourisme français “, se félicite Chrystel Rahari, directrice du marketing et de la communication de voyages-sncf.com.Pour asseoir ses ambitions, la SNCF a créé, en août 2000, une holding spécifique, GL e-commerce. Sa filiale voyages-sncf.com étant chargée de la distribution en ligne des produits de la société. “Notre ambition est de devenir le premier portail ferroviaire européen axé sur le voyage et les offres touristiques.” L’entreprise ne lésine pas sur les moyens. En quelques mois, l’équipe de Voyages-sncf.com est passée de sept à plus de soixante personnes. Et si les premiers pas ont été réalisés avec l’aide d’Accenture et de Fi System, le développement se fait désormais en interne.Pour son contenu, Voyages-sncf.com a noué de nombreux partenariats avec Lonely Planet (guides de voyage), City Vox, Maporama (cartographie), Meteoconsult ou Maximiles, programme de fidélisation en ligne. Dès ce mois de mars, les internautes pourront louer des voitures ou réserver des chambres d’hôtel (via le réseau Accor). En parallèle, le catalogue de vente est entièrement renouvelé. Son architecture trois tiers s’appuie sur le serveur d’application Weblogic de BEA et le middleware Tuxedo. Le moteur transactionnel du site sera exploité sur des machines SUN E 10000.Fin avril, Sncf.com s’attaquera vraiment à l’Europe avec la création de sites spécifiques en cinq langues (français, anglais, espagnol, allemand et italien). “Chacune de nos filiales Rail Europe définit un business plan en utilisant tout ou partie des services proposés sur le site Sncf.com “, détaille Chrystel Rahari. Ses sites (Grande-Bretagne, Benelux, Allemagne, Scandinavie, Suisse-Autriche, Italie et Espagne) prendront le nom générique de ” raileurope “, suivi du suffixe du pays.

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Jean Robert