Tous les joueurs sur mobile n’ont pas envie de mettre plus de 800 euros dans un smartphone pour profiter de performances de pointe. C’est pourquoi Qualcomm ne cesse d’étendre son offre de puces milieu de gamme. Le petit nouveau du jour est le Snapdragon 750G qui, comme son suffixe « G » l’indique, appartient à la famille « Elite gaming » du concepteur de puces américain.
Successeur du 730G qui était la deuxième puce de la famille « Elite Gaming », il se place en dessous des 768G et 765/765G en matière de fonctionnalités. Mais il propose la même connectivité 5G avec son modem X52 compatible Sub-6 et mmWave. Et surtout il dispose d’un CPU doté de deux « gros » cœurs de dernière génération Cortex A77 (secondé par x6 cœurs A55) ainsi que d’un GPU amélioré par rapport à son aïeul (+10% de performances graphiques pures).
Le tout avec une partie logicielle propre aux puces « Snapdragon Elite Gaming ». Une appellation qui regroupe, outre les fonctions traditionnelles des Snapdragon comme la recharge rapide Quick Charge 4+, des fonctions exclusives dédiées au jeu.
On trouve ainsi :
- un réducteur de problèmes d’affichage – le Game Jank Reducer (le terme jank réunissant les problèmes graphiques causés par la différence entre le nombre d’images produites par la puce et le nombre d’images par seconde affichées par l’écran) ;
- le rendu Gaming HDR (avec les écrans compatibles) ;
- des latences Wi-Fi réduites pour le jeu en ligne ;
- un pilote interne de détection de logiciels de triche (pour les compétitions)
- etc.
Et surtout un système de drivers graphiques Android que l’on peut mettre à jour via une app dédiée. De quoi profiter du travail continu d’optimisation des ingénieurs logiciels de Qualcomm, les constructeurs de smartphones ne voulant (ou ne pouvant) pas régulièrement mettre à jour les drivers « core » du smartphone.
Si certains terminaux équipés du Snapdragon 750G arriveront en Europe, le caractère affiché « gaming » de la puce la destine à trouver son vrai public en Asie. Un continent où les populations sont bien plus friantes de jeux mobiles qu’en Europe, où la concurrence du PC et des consoles est plus forte – autant pour des raisons culturelles que de pouvoir d’achat.
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