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SMC8708L2, de SMC

Ce matériel est le clone de celui proposé par MRV. Seule variante : l’ensemble commutateur et modules est bien plus onéreux que chez le concurrent.

Le modèle de SMC assure le service minimal : comme ses concurrents, il échoue au test de QoS. Les flux voix sont complètement noyés dans le flux de données non prioritaires. L’agrégation de deux liens 10GE entre deux
modèles n’a pas pu être constatée : le statut de l’agrégation de 2 x 10 Gbit/s est correct dans l’interface Web ; or sa bande passante effective mesurée n’est que de 10 Gbit/s. Il se contente juste de réussir les tests
de commutation : il ne perd aucune trame quelles que soient la charge du trafic et la taille des paquets échangés. L’absence de routage de niveau 3 est regrettable. Côté connectique, le SMC8708L2 est monolithique et comporte 8 emplacements
de type XFP. Le constructeur propose à son catalogue des modules fibre, courte, moyenne ou longue distances, mais pas de transceveurs cuivre.En résumé, ce commutateur est un équipement économique pour réaliser des dorsales d’entreprise à faible coût. Mais il ne faut pas lui demander beaucoup plus que cela. Strictement identique au modèle de MRV sur le plan matériel,
le commutateur nu est toutefois facturé 3 100 euros HT de moins. Un manque à gagner que le constructeur compense avec ses modules XFP, vendus plus de 1000 euros plus cher que ceux de MRV, alors que l’on peut aisément les
intervertir… Le coût par port 10GE atteint 3 715 euros HT pour cette configuration, soit 715 euros HT de plus que chez MRV.

(*) Prix de la solution testée complète (commutateur + transceveurs)

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Bertrand Braux