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Les smartphones seront bien interdits dans tous les collèges à la rentrée 2025

Élisabeth Borne a acté l’interdiction des smartphones dans les écoles et les collèges à partir de la rentrée 2025. Les expérimentations menées jusqu’ici dans une centaine d’établissements ont porté leurs fruits, selon la ministre de l’Éducation nationale.

Les élèves et les collégiens français devront apprendre à vivre sans smartphones, tablettes ou montres connectées à partir du mois de septembre. Élisabeth Borne a annoncé la nouvelle durant les questions d’actualité au gouvernement du Sénat. La ministre de l’Éducation était plus précisément interrogée sur la « pause numérique » expérimentée cette année dans une centaine de collèges.

Terminé le smartphone en classe

« Tous les retours (…) sont très positifs, notamment sur l’amélioration du climat scolaire », a-t-elle affirmé. L’interdiction de l’usage d’un équipement de communications électroniques est effective durant toutes les activités scolaires organisées dans l’établissement bien sûr, mais aussi pendant les activités en dehors de l’école. Une certaine souplesse sera autorisée pour les voyages scolaires, comme la mise en place d’un service vocal pour laisser des messages aux parents ou un blog.

Pour les internats, des lieux et des plages horaires d’utilisation seront explicitement mentionnés. Et en cas d’urgence, un élève pourra évidemment demander à un adulte d’utiliser son portable. Dans tous les cas, c’est le règlement intérieur de l’établissement qui fixe les règles.

La loi prévoit des exceptions pour les élèves en situation de handicap ou atteints d’un trouble de la santé, ou encore pour des usages pédagogiques en classe. Mais la disposition générale est que « dans l’enceinte de l’établissement, les téléphones portables des élèves doivent être éteints et rangés ». Les élèves peuvent avoir leur téléphone sur eux, mais dans les mêmes conditions.

Élisabeth Borne préfère néanmoins que les appareils soient rangés « dans des casiers ou des pochettes», ce qui implique un budget pour ces équipements. « Le coût par établissement peut être nul ou de quelques milliers d’euros », assure-t-elle. Les conseils départementaux vont devoir financer puisque ce sont eux qui gèrent les collèges. Compliqué en période de disette comme actuellement.

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Source : Public Sénat


Mickaël Bazoge