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Smartphones : l’inexorable croissance des fabricants de mobiles chinois

Lors du troisième trimestre 2014, trois des cinq premiers fabricants de smartphones étaient chinois, selon les derniers chiffres de Gartner. Pendant ce temps, Samsung recule toujours et LG sort du top 5.

Les ventes de téléphones portables bientôt dominées par les fabricants chinois ? Trois constructeurs de l’Empire du Milieu voient en tous cas leur parts de marché progresser rapidement. Il s’agit de Huawei, Xiaomi et Lenovo. Ils représentaient 11,4 % du marché au troisième trimestre 2013. Un an plus tard, ils en trustent 15,5% sur la même période, selon une étude Gartner.

« Avec leur capacité à casser les coûts tout en fournissant des spécificités techniques au top, les marques chinoises sont bien placées pour se développer aussi sur le marché premium de la téléphonie, et répondre aux besoins des utilisateurs qui aspirent à des téléphones haut de gamme, mais ne peuvent s’offrir un produit Apple ou Samsung », a déclaré à cette occasion Robert Cozza, le directeur des recherches chez Gartner.

Samsung en chute libre, Android dominant

Samsung reste leader pour le moment avec plus de 73 millions d’unités vendues ce troisième trimestre 2014. Mais sa performance est en recul de 7,7%. Ce n’est pas le cas d’Apple, qui a augmenté ses ventes avec plus de 38 millions de smartphones écoulés, contre 30 millions l’année dernière. Xiaomi, lui explose : il a écoulé 15 millions de terminaux ce trimestre, contre seulement 3,6 millions au même trimestre l’année dernière. 

Du côté des systèmes d’exploitation, pas de révolution. Android est en toujours en tête et totalise 83,1% du marché. Loin devant iOS avec ses 12,7% ou encore de Windows Phone, qui baisse encore un peu plus à 3%.

Concernant les ventes totales de téléphones portables, Gartner a comptabilisé 455 millions unités vendues ce trimestre, soit peu ou prou le même chiffre que l’année dernière à la même période. Le marché est donc loin de connaître une croissance phénoménale. Le dynamisme des pays émergents ne parvient ainsi pas totalement à compenser le déclin de l’Europe occidentale, qui accuse un recul de 13,5%.

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Amélie Charnay