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L’engouement du public pour le smartphone est simple à comprendre : ce super-téléphone tient dans la poche et permet d’avoir accès à tout moment à ses contacts, son agenda, ses mails, ses réseaux sociaux… sans parler de la navigation sur le Web, de la fonction GPS et des innombrables applications. Ces petits terminaux regorgent donc, au bout de très peu de temps d’utilisation, d’une quantité impressionnante d’informations personnelles, voire professionnelles. Les ventes d’appareils et d’applications ayant, quant à elles, explosé, ce marché en pleine expansion représente donc une manne financière considérable pour les fabricants, les éditeurs… mais aussi les pirates.
Des données collectées avec… ou sans consentement
Les différents capteurs présents dans les smartphones (boussole, accéléromètre, capteur de luminosité ambiante, puces GPS et Wi-Fi) recueillent quantité d’informations sur l’usage qui est fait de votre mobile. Les données de géolocalisation sont déjà utilisées par certains éditeurs ou opérateurs pour afficher des publicités “ ciblées ”, c’est-à-dire vantant des enseignes à proximité du lieu où vous vous trouvez. Bien entendu, ce ciblage est soumis à l’acceptation des utilisateurs. Mais pas toujours… Certaines applications de l’Android Market ont été pointées du doigt pour ce genre de pratique, et par la suite supprimées. En 2009, on se souvient de Storm8, éditeur de jeux pour iPhone, qui a fait l’objet d’une class action aux Etats-Unis pour… collecte illégale de numéros de téléphone. La société s’est retranchée derrière le fait que la collecte des numéros servait, au début du développement, à identifier les appareils faisant tourner leurs jeux.
Des cyberpirates à l’affût
Sans sombrer dans la paranoïa, les possesseurs de smartphones doivent rester extrêmement vigilants. Première menace, le phishing (ou hameçonnage). Des applications soi-disant éditées par de grandes banques ont, par exemple, déjà été repérées sur l’Android Market. Lors de concours officiels de hackers (par exemple le Black Hat), il a été prouvé qu’un smartphone pouvait être piraté via un faux point d’accès Wi-Fi, ou encore un autre périphérique Bluetooth. L’envoi de “ fausses ” instructions de configuration au système via un SMS est aussi un cas de figure. Seconde menace, le code. De la même manière que votre opérateur vous envoie un SMS pour configurer votre mobile pour la navigation Internet, il est possible d’installer dans votre mobile, via un SMS a priori “ fiable ”, du code, qui transformerait votre mobile en une véritable passoire.
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