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Ce smartphone Xiaomi émet trop d’ondes, la France inflige une amende

Xiaomi vient d’être condamné par l’ANFR. Un smartphone de la marque émettait trop d’ondes par rapport aux seuils fixés par la loi européenne. La marque chinoise a eu du mal à corriger le problème…

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) vient d’épingler un smartphone du catalogue de Xiaomi, le Poco X3. Dans un communiqué publié ce 1er mars 2023, l’administration indique que les débits d’absorption spécifique (DAS) du téléphone étaient supérieurs à la limite autorisée en Europe.

Lors de tests réalisés en laboratoire, le smartphone affichait un débit d’absorption spécifique de 2,33 W/kg au niveau du tronc à une distance de 5 mm. Pour mémoire, les niveaux de DAS autorisés en Europe sont de 2 W/kg pour le DAS au niveau « tronc » et de 4 W/kg pour le DAS à proximité d’un « membre ».

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Xiaomi aggrave la situation avec une mise à jour

L’ANFR a donc mis en demeure Xiaomi de « prendre toutes les mesures appropriées pour mettre fin aux non-conformités constatées sur les équipements ». Pour corriger le tir, Xiaomi a déployé une mise à jour sur le téléphone.

En vain. D’après les tests réalisés par l’ANFR, la mise à jour s’est même accompagnée d’une hausse de la quantité d’ondes émises, que ce soit au niveau du tronc et des membres. Lors d’une seconde batterie de tests, le Poco X3 affichait 2,67 W/kg en DAS « tronc » et 5,49 W/kg en DAS « membre ». Bref, Xiaomi avait considérablement aggravé la situation.

La marque chinoise n’a pas baissé les bras pour autant. Elle a poussé une seconde mise à jour sur le Poco X3 pour éviter le courroux de l’ANFR. Ce second correctif a mis dans le mille. La quantité d’ondes est repassée sous le seuil autorisé. Selon l’ANFR, le smartphone se plie désormais à la réglementation avec un DAS « tronc » de 1,3 W/kg un DAS « membre » de 2,78 W/kg. On vous invite évidemment à installer les dernières mises à jour sur votre Poco X3.

Malgré les efforts de Xiaomi pour se plier à la réglementation européenne, l’ANFR a infligé une amende administrative de 7 500 euros au groupe chinois. Pour l’entreprise, dont le chiffre d’affaires trimestriel avoisine les 10 milliards de dollars, cette somme est négligeable.

En miroir de nombreux constructeurs, Xiaomi se retrouve régulièrement dans le collimateur de l’ANFR. Il y a trois ans, plusieurs smartphones vendus par Xiaomi avaient déjà été pointés du doigt par l’agence, à savoir le Redmi 7 et le Redmi Note 10.

C’est aussi le cas de certains appareils signés Samsung, comme le Galaxy Z Flip premier du nom ou le Galaxy Note 10 Plus, ou de marques low cost, comme Logicom, épinglé dans la foulée de Xiaomi.

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Source : ANFR