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Skype supprime deux fonctions historiques qui étaient bien pratiques

Deux fonctions historiques de Skype ont disparu, ce qui ne fait pas les affaires des utilisateurs de toujours du logiciel de communication. Il n’est plus possible d’acheter des crédits d’appels, ni d’utiliser de numéros locaux.

Il fut un temps où Skype était le logiciel de communication et d’appels par IP indispensable à tout utilisateur de PC ou de Mac qui se respectait. Hélas, Microsoft n’a pas su capitaliser sur cette position de force — en particulier durant la pandémie — et Skype se traîne désormais loin de Zoom et même de Teams, du même Microsoft. Et l’éditeur n’arrange pas son cas en supprimant deux fonctions pratiques.

Plus de crédits, plus de numéros locaux

La première, c’est la disparition corps et biens des crédits. Il était en effet possible d’acheter des crédits d’appels pour joindre des numéros fixes ou portables à partir de Skype. Une solution de secours qui pouvait rendre de fiers services pour les utilisateurs devant ponctuellement appeler une personne, sans avoir de téléphone sous la main.

Microsoft indique que les crédits restants peuvent toujours être consommés dans l’app, au moins une fois par période de 180 jours au risque sinon de tous les perdre. Mais il n’est plus possible d’en acheter. L’entreprise renvoie vers les abonnements mensuels, qui sont moins intéressants pour un besoin ponctuel.

Autre disparition : les numéros Skype permettaient d’acquérir un numéro avec une numérotation locale correspondant au pays ou à la région de son choix, afin de recevoir et de passer des appels téléphoniques. L’entreprise précise qu’elle « évalue continuellement sa stratégie produit en se basant sur les usages des consommateurs et de leurs besoins ».

C’est entendu, Skype n’est plus que l’ombre de ce que le service a été à un moment donné. les plateformes de messagerie ont pris le relais, avec un nombre d’utilisateurs qui dépassent le milliard parfois, comme WhatsApp. Néanmoins, Skype reste utilisé : l’an dernier, Microsoft avait indiqué que plus de 36 millions de personnes s’en servaient au quotidien. Il y en aura peut-être un peu moins après ces suppressions de fonctions.

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Par : Opera

Source : TechCrunch


Mickaël Bazoge