Bernard Tanguy, cofondateur de Siticom, l’avait promis : “Nous allons devenir la référence européenne en matière de conseil en télécoms.” Le jeune dirigeant est en passe de réaliser ce v?”u, car son groupe a déjà acquis trois sociétés ?” Acamas Consulting, Columbi et OSIconsul ?” depuis le début de l’année.Il vient, par ailleurs, de signer une lettre d’intention afin de racheter 65 % de Telecoms Consultancy, une société intervenant tant en Norvège qu’en Suède. Il ne manque plus que la Finlande au tableau de chasse de Siticom pour asseoir sa présence dans les pays scandinaves… Mais le groupe de consultants ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
D’autres rachats en vue
“Nous avions annoncé entre trois et huit acquisitions pour cette année. Nous en sommes à quatre, et naturellement nous regardons vers d’autres sociétés”, explique Michael Azencot, responsable des fusions-acquisitions chez Siticom.Le consultant avoue avoir des cibles potentielles notamment parmi les membres du groupe européen Itic. “Le marché nous est très favorable pour ces acquisitions. Les prix sont très bas”, se réjouit Michael Azencot.Quant aux autres continents, comme outre-Atlantique, Siticom reconnaît ne pas s’y intéresser pour l’heure : “Ce n’est pas notre domaine de prédilection. Nous voulons d’abord asseoir notre leadership en Europe.”La partie n’est donc pas loin d’être gagnée puisque Siticom réalise d’ores et déjà plus de 50 % de son chiffre d’affaires hors de l’Hexagone.Le dernier racheté, Telecoms Consultancy, prévoit d’obtenir un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros (moitié en Suède, moitié en Norvège).
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