Siticom, l’un des principaux cabinets français de conseil en télécoms (grandes entreprises et opérateurs), ne cache pas ses ambitions de devenir l’un des leaders européens de son secteur. Il a donc acquis son homologue danois Fischer & Lorenz. Siticom a lorgné d’abord la Scandinavie, en raison de son avancée en matière de commerce électronique et de téléphonie mobile. Atteindre une dimension européenne, selon Bernard Tanguy, directeur associé de Siticom, est indispensable pour les cabinets de conseil aujourd’hui. “De plus en plus de contrats se concluent au niveau européen. Pour convaincre les nouveaux opérateurs comme Level3 ou KPNQwest, il faut être présent dans tous les pays où ils veulent opérer.”
Cette politique de croissance externe est une nouvelle stratégie pour Siticom, qui avait plutôt opté, jusque-là, pour l’ouverture de bureaux en Allemagne, en Italie et, bientôt, en Espagne. “Acheter permet d’aller beaucoup plus vite, explique Bernard Tanguy, directeur associé de Siticom. Ouvrir un bureau prend du temps.” Après Fisher & Lorenz, Siticom envisage d’autres acquisitions. “Encore un ou deux cabinets”, confie Bernard Tanguy. Avec ces achats – facilités depuis le 28 juin, date à laquelle Siticom est entré au Nouveau Marché -, Siticom vise la première place des cabinets de conseil en Europe.
Le chiffre d’affaires de Siticom – dont l’action, à 14 euros le 28 juin, atteint 35 euros aujourd’hui – devrait excéder les 105 millions de francs (54 millions en 1999). “Nous affichons une rentabilité nette de 9 %.” Ses effectifs sont passés, en l’an 2000, de 115 à 175 personnes.
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