Au tout début du web, les sites étaient développés à l’aide de simples pages HTML statiques, servies par un serveur HTTP. Les besoins en commerce électronique ont amené les éditeurs de logiciels à développer des serveurs d’applications capables de générer en temps réel des pages à l’aide des informations présentes dans les bases de données.Véritable pont entre le système d’information de l’entreprise et son site, ces technologies facilitent la mise à jour des pages en stockant les informations dans des bases de données. La mise à jour des données dans la base par les méthodes classiques suffira à modifier les pages web lors des prochaines connexions d’internautes.
Automatiser la mise à jour
L’avantage principal de cette méthode est qu’aucune compétence technique n’est nécessaire pour faire évoluer le site : le directeur commercial peut assurer lui-même la mise à jour du catalogue des produits en fonction du renouvellement de sa gamme ou des promotions en cours.Mais si cette approche est indispensable pour mettre en ligne un catalogue construit en fonction des stocks réels de l’entreprise, elle n’est pas forcément adaptée au budget d’une PME. Car le coût d’hébergement d’un site dynamique est de deux à dix fois supérieur à celui d’un site de pages statiques.Trois critères permettent de déterminer les parties du site qui auront recours au serveur d’applications : la fréquence de mise à jour des informations présentes dans la page web, l’interactivité attendue avec l’internaute, et les compétences présentes dans l’entreprise.Pour mettre à jour la page d’accueil, censée ne pas évoluer plus d’une fois par an, un simple éditeur HTML suffit. L’entreprise qui possède les compétences en interne pour éditer cette page, dans un logiciel comme FrontPage ou Dreamweaver, n’a nul besoin de recourir à un serveur d’applications. La plupart des prestataires de services proposent d’ailleurs un contrat de mise à jour trimestrielle ou semestrielle pour ce type de page.
“Il est important de déterminer lors de la conception du site un calendrier éditorial qui indiquera page par page la fréquence de mise à jour. Le prestataire peut alors proposer plusieurs solutions “, précise Véronique Forzini, chef de projet Internet chez Owendo.
| Quatre plates-formes de référence | ||||
| Offre | Type | Prix ht | ||
| Apache 1.3.x ; PHP 4.01 ; MySQL 3.23 | Logiciels en open source. Leur gratuité et surtout leur fiabilité ont convaincu les hébergeurs, qui proposent des tarifs très intéressants pour ces technologies. | Apache : gratuit. PHP : gratuit. MySQL : gratuit. | ||
| Microsoft IIS 5.0 ; SQL Server 7.0 | Internet Information Server (IIS) fait à la fois office de serveur HTTP et de serveur d’applications grâce à la technologie propriétaire ASP (Active Server Page). | IIS : gratuit (compris dans la licence NT/Win2000 Server) SQL Server : de 10 820 à 81 075 F ht (1 650 à 12 360 €). | ||
| Apache 1.3.x ou IIS 5.0 ; Allaire ColdFusion 4.5 ; Oracle8.1 | ColdFusion d’Allaire est l’un des tout premiers serveurs d’applications à avoir vu le jour. On retrouve souvent le couple ColdFusion/Oracle, Allaire fournissant un connecteur direct vers la base de données. | ColdFusion : à partir de 11 150 F ht (1 700 €). Oracle : de 4 590 à 249 265 F (700 à 38 000 €). | ||
| Apache 1.3.x ou IIS ; WebSphere ou BEA WebLogic ; Oracle8i | Les serveurs d’applications Java permettent de développer le site en modélisant la logique métier de l’entreprise sous forme de composants faciles à faire évoluer : les EJB. | IBM WebSphere : 57 070 F ht (8 700 €). BEA WebLogic : 100 000 F ht (15 250 €) | ||
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