Pour son offre, logiquement baptisée ” Pack de numéros spéciaux “, Siris distingue trois catégories d’appels : les ” numéros gratuits “, à savoir gratuits pour l’appelant, mais payants pour l’entreprise ; les ” numéros d’affaires ” à coûts partagés entre l’appelant et l’entreprise ou bien entièrement à la charge de l’émetteur.
Pierre Olivier Giffard, responsable Marketing PME, conseille le recours aux numéros selon les usages : “Les numéros gratuits serviront à fidéliser une clientèle existante. Les numéros d’affaires à coûts partagés seront utilisés par les prospects et les distributeurs. Ceux uniquement à la charge de l’émetteur sont pour des services clientèle, de hot line ou des opérations promotionnelles afin de limiter le nombre des appels.”
Pas de frais de mise en service ni d’abonnement
Les appels (de clients, prospects, distributeurs) vers un numéro spécial arrivent dans l’entreprise. Les numéros de téléphone commençant par 0805, 0811, 0821 et 0826 sont proposés par Siris à un tarif unique pour l’ensemble du territoire français. L’opérateur ne facture pas de frais de mise en service et d’abonnement.
Les numéros gratuits sont facturés 0,45 F ht/min à l’entreprise ou alors, si elle choisit une tarification mixte, 0,50 F ht/min (normal) et 0,35 F ht/min (réduit). Les numéros d’affaires à coûts partagés coûtent 0,36 F ht à l’entreprise et 0,28 F ttc à l’appelant en tarif normal (0,18 F ht et 0,14 F ttc en tarif réduit). Les numéros d’affaires à la charge unique de l’appelant sont proposés à deux tarifs : soit 0,78 F ttc/min (commençant par 0821 02) soit 0,98 F/min ttc (commençant par 0826 02). Les seconds offrent une option de routage vers différents sites en fonction du nombre d’appels et de l’heure de la journée. Siris fournit un rapport mensuel à l’entreprise sur les appels vers ses numéros spéciaux (volume, origine, taux de réception/d’échecs).Siris tente de démocratiser l’usage des numéros spéciaux pour les PME qui, souvent, les considèrent avec a priori : coût élevé, intérêt confus, etc. Le marché est prospère : 55 000 numéros spéciaux, essentiellement détenus par France Télécom et ciblés à 88 % vers les grands comptes, génèrent plusieurs milliards de francs de revenus.
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