Les PME venues sur le salon pour rencontrer des opérateurs afin d’en savoir plus sur la boucle locale radio (BLR) en ont été pour leurs frais : même les plus gâtés par le concours organisé par l’ ART, tels que Fortel (1 licence nationale), Broadnet (14 licences régionales) ou Landtel (7 licences régionales) ne s’étaient pas déplacés. Seul FirstMark, détenteur d’une licence nationale, occupait un stand. En revanche, les équipementiers étaient bien présents. Ainsi, Lucent avait déployé sur son stand ses équipements radio : antenne et station de base émettrice et réceptrice.Ecarté par l’ART pour les licences de BLR, l’opérateur américain de transmission Winstar vendait sa technologie de boucle locale à haut débit par lien radio point à point (bandes de 18 GHz et 26-38 GHz), qu’il exploite en Ile-de-France. “Nous offrons des débits allant de 34 à 155 Mbit/s. Le coût mensuel d’un lien 34 Mbit/s est de l’ordre de 20 000 francs et de 40 000 francs pour 155 Mbit/s”, indique Didier Klasen, directeur commercial chez Winstar. Pour réaliser ces liaisons, “les deux émetteurs-récepteurs doivent être pointés l’un vers l’autre sans obstacle, sinon les signaux radio sont interrompus”, précise-t-il.
L’ADSL génère des vocations
Côté ADSL, deuxième sésame pour l’accès à haut débit, la start-up américaine Zhone Technologies a annoncé deux nouveaux produits : le Z-Edge 64, un boîtier d’accès unique voix et données à travers des connexions DSL (pour environ 6 560 francs) et le Sechtor 100A, une passerelle voix entre le réseau large bande et un commutateur de central téléphonique (pour environ 262 382 francs).Le Sechtor permet la mise en ?”uvre d’un service de téléphonie sur une boucle locale DSL. Enfin, on faisait état chez Colt du peu d’entrain de France Télécom à faciliter le déploiement des offres ADSL de ses concurrents.
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