L’indice composite termine le premier trimestre 2002 par une semaine de quasi-stabilité (-0,3 %), à l’instar de la majorité de la dizaine de sous-indicateurs sectoriels suivis de façon hebdomadaire. Depuis janvier, l’indice a augmenté de près de 7 %, ce qui constitue une performance notable dans un environnement économique encore incertain. La semaine a toutefois été marquée par la publication par l’Insee d’indices rassurants.
Si la croissance s’accélère…
Après avoir baissé au quatrième trimestre 2001, le PIB devrait croître d’environ 0,3 % au premier trimestre et de 0,5 % au second trimestre : suffisant pour éviter le spectre de la récession économique et rassurant dans ce contexte de reprise, qui se confirme aux États-Unis. L’objectif de 1,5 % de croissance sur toute l’année 2002 serait néanmoins conditionné à une accélération très significative de la croissance au second semestre. Malgré tout, les prévisions relatives aux dépenses informatiques (+5% selon Pierre Audouin Conseil) restent positives, mais sont les plus faibles des cinq dernières années. De plus, les SSII et éditeurs de logiciels parient aussi sur une croissance à un chiffre, pour la première fois depuis 1997. Tous tablent sur une reprise soutenue au second semestre, qui commencerait déjà à poindre à travers un rebond de l’activité commerciale. Rebond constaté par plusieurs entreprises au cours des dernières semaines.Néanmoins, la reprise serait beaucoup plus sensible à partir de 2003, notamment grâce à internet : l’effet dépressif “post-bulle” enfin passé, de nouvelles applications, telles que les services web, l’ingénierie collaborative, et la gestion des relations entre les entreprises et leurs employés pourraient être autant de facteurs de redynamisation des investissements dès lan prochain.* directeur des études stratégiques, Accenture France
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