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Siemens veut asseoir sa notoriété sur la mobilité

Le constructeur, à la fois présent dans les télécoms et dans l’informatique, vise le commerce électronique mobile (m-business).

Siemens a des complexes. “Personne ne sait que nous sommes le troisième construc- teur mondial – derrière IBM et Lucent, mais devant Alcatel, Nortel, Ericsson et, bien sûr, Cisco, affirme Michel Robin, PDG de Siemens France. Et nous allons mieux nous faire connaître.” L’ennui est que, dans son calcul, Siemens cumule ses activités informatique et télécoms, qu’il a regroupées au sein de la division IC (Information &Communication). Il est l’un des rares constructeurs mondiaux (avec le Japonais NEC) à les mener de front, ses concurrents étant soit exclusivement positionnés dans l’informatique (IBM s’est désengagé des réseaux et des télécoms), soit dans les télécoms. Si l’on s’en tient à l’activité télécoms pure, Siemens passe derrière Nokia, juste devant Cisco. “La prise de participation de Cisco dans Cap Gemini justifie notre manière de compter “, défend Michel Robin.
En tout cas, Siemens compte bien tirer parti de sa double compétence pour investir massivement le commerce électronique mobile, au croisement des réseaux IP, de la mobilité et du commerce électronique, créneaux sur lesquels il est présent.
Sa première offensive portera sur les terminaux mobiles, où Dataquest lui attribue la place de troisième en Europe (10 % du marché) – derrière Nokia et Motorola, et devant Alcatel et Ericsson -, avec l’ambition de devenir le premier dès 2002. La bataille portera, dans l’immédiat, sur les terminaux GSM avec l’arrivée du WAP, puis, dans les années à venir, sur les terminaux GPRS et UMTS. Une percée qu’il espère réussir grâce au marché du ” renouvellement “, le constructeur avouant ne pas avoir été suffisamment présent sur celui du premier équipement
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ean-Pierre Soulès