Tous les constructeurs de terminaux mobiles sont loin d’avoir rencontré le même succès que Nokia. Parmi eux, Siemens, qui estime cependant qu’il n’est pas trop tard pour bien faire. D’autant plus que le marché continue de croître : on devrait compter plus d’1 milliard d’abonnés mobiles dans le monde en 2002 (source EMC). Pour rattraper son retard, le constructeur a doublé ses capacités de production mondiale à 60 millions de portables pour l’exercice 2000-2001. Selon le cabinet d’études Dataquest, en Europe, Siemens se situe aujourd’hui à la troisième place, avec 10,3 % des parts de marché, derrière Nokia (28,9 %) et Motorola (14 %), mais devant Alcatel (9,7 %). En France, le constructeur allemand veut se rattraper sur le marché du renouvellement : selon lui, 45 % des terminaux qui seront achetés dans l’année 2000 le seront pour remplacer un précédent équipement, et cette part grimpera à 76 % en 2003.
Trois nouveaux portables WAP
Siemens fait déjà partie des constructeurs retenus par France Télécom pour ses coffrets WAP. “Nous serons également présents chez Bouygues Telecom et SFR”, précise Marie-Anne Fourcaud, directrice de l’activité des terminaux télécoms chez Siemens France. Le constructeur vient de lancer 3 nouveaux portables WAP 1. 1, dont le S35i, doté de fonctions de reconnaissance vocale (il suffit de prononcer le nom de l’interlocuteur pour que le portable compose le numéro), et d’envoi des cartes de visite virtuelles. Siemens devrait sortir ses premiers terminaux GPRS à la fin de l’année, avec un positionnement haut de gamme. Cette technologie permettra d’atteindre des débits utiles d’environ 64 kbit/s.Parti en retard sur les terminaux mobiles, le constructeur est contraint à de grands efforts pour tenter de réduire l’écart qui le sépare des leaders. Siemens dispose cependant des capacités industrielles et marketing pour gagner des parts de marchés… au même titre que ses grands concurrents.
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