L’ensemble des filiales de Siemens France, vingt-huit entités au total, se voit actuellement proposer une offre de gestion de paie reposant sur le logiciel Pléiades, de Sopra, qui sera théoriquement disponible dès la fin de l’année. Mais, phénomène plutôt original, cette proposition émane de deux origines. La solution peut, en effet, être vendue par Sopra ou par Siemens lui-même.Tout remonte à décembre 1999. Les deux partenaires signaient alors un contrat à trois volets. Premier point : la SSII livre à l’industriel dix mille licences de Pléiades destinées aux directions des ressources humaines de ses filiales. La maison mère de Siemens, qui utilise déjà le logiciel pour ses propres besoins depuis 1992, est alors en mesure de commercialiser auprès de ces DRH un service de gestion de paie sur mesure. Ce dernier repose, notamment, sur l’administration à distance de l’application de Sopra, via la plate-forme centrale de Siemens. Parallèlement, et c’est le deuxième point de l’accord, la SSII propose à ces mêmes filiales d’infogérer leur activité de paie. Intégralement ou partiellement, car celles-ci peuvent garder la main sur la saisie des données.Des deux formules concurrentes, celle de Sopra est déjà disponible. L’application utilisée par Siemens doit d’abord passer à l’euro. avant d’être proposée à ses filiales. Le dernier volet du contrat stipule donc que Sopra assure les développements qui s’imposent. Le logiciel devrait être opérationnel en octobre prochain. Pour Siemens, le retour sur investissement sera atteint si la paie d’au moins 3 500 salariés issus des différentes filiales est gérée par son site central.
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